Fin de chez fin

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(J'avais vraiment pitié de vous avec le quarantine, je sais que vous vous ennuyez. Alors, je décidais de mettre une dernière partie de l'histoire de Jeynaba le tant que je commence l'histoire de ses enfants. Enjoy!)

C'est la fin de cette histoire cette fois ci, Pour de vrai lol.

Mariama: wa néné, quand vas-tu nous raconter comment toi et baba vous vous êtes connu?

Un sourire se dessine sur mes lèvres encore une fois, Mariama est trop curieuse.

Moi: une prochaine fois insha'Allah

Mariama: mais néné, toi aussi tu dis ça à chaque fois.

Ciré: mais comment veux tu qu'elle te raconte l'histoire sur un appel vidéo. Aumoins attend, jusqu'à qu'elle revient

Habiba (Ciré): wakh deugeu fa nekh Yalla. (Vraiment!) elle est trop impatiente.

Mariama: (à sa grande sœur) tu peux te mettre dans ce qui te regarde toi

Moi: eh, Mariama, c'est à ta grande sœur que tu t'adresses. Alors soit correcte. (À Ciré) où est mon bébé? Il fait quoi?

Ciré: il est là, il joue.

Elle redresse le camera pour me montrer Mohamed. Il me ressemble de jour en jour, lui et Mariama me ressemble énormément.

Ciré: Bilal est arrivé ou pas encore?

Ah Bilal, encore toi, je me retrouve entrain de penser à toi. Ahh mon cher mari, comme je t'ai aimé, au plus profond de mon âme, sans une fois tricher. Je t'ai fait confiance sans arrière pensée, je t'ai ouvert mon cœur et je t'ai donné accès à mes plus profonds émotions juste pour que tu aies confiance à mon amour pour toi. Je ne pensais pas que ça pouvait faire aussi mal même après des mois passés.

C'est la sonnerie de mon téléphone qui me fait revenir sur terre. C'est ma soeur Ciré qui m'envoyait des vidéos de ce que les enfants faisaient. Ils me manquaient énormément, je suis à l'hôpital Bellevue de New York City entendant que le petit bonne homme qui est dans dans mon ventre sorte. J'étais à terme avec ma grossesse, je suis venue une journée en avance comme il y'avait personne à l'appartement pour m'aider. Bilal n'est pas encore revenue de son voyage avec sa secrétaire qui n'est personne d'autre que sa deuxième épouse, ça fait 5 mois depuis qu'il s'était marié mais ils sont toujours en lune de miel à ce que je vois. Notre relation n'a pas beaucoup amélioré, je le tolère seulement à cause de nos enfants, rien d'autre.

J'ai donné naissance à un beau petit garçon qu'on a donné le nom Yusuf Nabil Sall, d'après le deuxième nom de Mr. Sall. Il était en bonne santé Alhamdoulilah.

Bilal: (il regarde le bébé et puis se tourne vers moi) comment tu te sens?

Moi: ça va. Comment était ton voyage?

Bilal: ça était, je m'excuse d'être venue si tard

Il avait l'air exténué et moi aussi alors j'ai choisit ne pas commencer des embrouilles.

Moi: ne t'en fait pas, ce qui compte est que tu sois là.

Il prend un gros souffle, chose qui me fait croire qu'il avait des problèmes.

Moi: qu'est-ce qui ne va pas? Je vois que tu as la tête ailleurs depuis que tu es là.

Bilal: non, ce n'est rien. Je suis juste fatigué.

Je sais qu'il me cachait quelque chose mais j'ai préféré ne pas insister. J'ai besoin de me reposer, on parlera de ça une fois à Dakar.

Quelques semaines après le baptême, j'ai décidé de de lui reparler de ce qui le tracassait. Même si je suis toujours fâché contre lui, j'aime pas le voir dans de tel états. Après le dîner, je lui demande

Jeynaba: La mécanicienne (en correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant