Nestorène longeait les rues de sa ville natale seule. Elle revenait du supermarché au bout de cette rue bondée d'artistes de rues. Celle dans laquelle elle travaillait. De nombreux chanteurs, danseurs, musiciens et peintres s'installaient dans chaque coin. Les touristes n'hésitaient pas à offrir leur monnaie lorsque c'était mérité.🌫🌫🌫🌫🌫🌫🌫🌫🌫🌫🌫🌫🌫🌫
En entendant cette mélodie, mes pas se stoppèrent devant cette femme qui jouait harmonieusement bien ce piano.
Ce morceau qui représentait énormément dans ma vie. Celle qui est passée toute ma vie à mes côtés. Maman, tu me manques. Joue pour moi d'en haut.
Cette femme aimait la musique, elle aimait chaque touché qu'elle entreprenait avec cet instrument. Elle avait une passion.
Je m'approchai du public autour d'elle et m'enfonçai à l'intérieur telle une fouine. J'arrivai devant elle, immobile. Je l'écoutai juste.
Elle était si admirable, cette femme. Mais ses traits fatigués et ses vêtements de basse qualité changeaient cette vision d'une femme heureuse. Elle était triste. Et s'exprimait dans ce morceau. Tout comme ma mère autrefois...
- Hey ! Madame ! Enlevez vos mains de ce piano publique !
Elle s'arrêta de jouer et se tourna vivement vers cet homme grincheux qui venait d'arriver à ses côtés en courant. Faisant dissiper le public petit à petit.
- Vous l'aviez dit vous même, ce piano est publique. Il est à la disponibilité de tous.
L'homme la dévisageait d'un regard jugeur, si dur que je sentis ce malaise autour d'eux.
- Ne revenez plus ici ! Vous n'êtes plus là bienvenue.
Elle se leva calmement sans un mot et saisit son sac abîmé au sol en s'inclinant devant le gérant de cette rue.
- Veuillez m'excuser, Monsieur.
- Ouste !
Elle partit d'un air neutre alors que plus personne était autour pour l'aider.
- Quelle honte... toucher à ce beau piano...
Après réflexion, mes pas se dirigèrent vers elle qui s'éloignait vers une autre ruelle plus étroite. Mais bien vide.
Je m'arrêtai à bout de souffle. Me retenant contre le mur de briques d'une main et l'autre sur mon genou droit.
En relevant ma tête vers ma gauche, je vis cette même dame assise en tailleur sur ce sol couvert de poussières et de débris. Elle était fatiguée. Sa tête reposait contre le mur de briques.
Avant que je puisse me lever. Un jeune homme passa devant moi en courant. Une odeur de pain chaud vint directement à mes narines. Il s'était accroupi en face d'elle en lui tendant cette nourriture.
- Madame vous avez très bien jouer. J'ai beaucoup aimer votre façon de manier l'instrument avec vos doigts.
- Jeune homme tu devrais retourner chez toi. Je ne suis pas une personne avec qui fréquenter.
Cette vieille dame aux cheveux abîmées le regardait avec gentillesse et remerciement. Cet homme était généreux.
- Acceptez ce pain. Pour moi.
- Bonhomme... rentre chez toi. Tu n'as aucune raison de faire cela.
- Le gérant de la rue n'a pas été sympa avec vous. C'est si honteux de sa part.
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OS : Kim Seokjin : Sans-abri
Fanfiction𓀠𓀠𓀠 Cette sans-abri nous liait. 𓀡𓀡𓀡 KIM SEOKJINNN JINNNN UFIEUXJXUSJSBWJ BONJOUR ! -Les bonhommes sont super cutes- Pour ceux qui me suivaient déjà, ce one shot n'est que celui de mon recueil d'os. Je l'ai mis dans un ouvrage à part parce que...