Moi et les dieux : Tome 2

Les dernières révélations

Oui, la chanson n'a aucun rapport avec le chapitre. J'avais pas d'idées....

Bonne lecture sinon !

PDV ALISON

Comment ont ils.... pu ? Zeus.... comment as tu pu ? COMMENT AS TU PU ME FAIRE CA ?!

Courir. Courir. Courir. Partir. Partir. Partir. Je dois PARTIR !!!!

Et pourtant, pourquoi je restes là ? Pourquoi ne me suis je pas envolé ? Loin d'eux ? Loin de lui ?

Envahie par les souvenirs, je tentai de me remémorai les moments que j'avais passé avec Pan. Je ne dois pas céder. Je ne peux pas mourir alors, je dois rester saine d'esprit. Rester.... celle que je suis.

Au milieu de la végétation, au milieu des arbres, au milieu des fleurs, des herbes, des animaux, du chant des oiseux.... Respire. Respire. Vit.

Mon cœur.... mon pauvre cœur.... comment peux tu encaisser tous ça ?

Agenouillée à même le sol, les poings contre l'herbe tendre et mes larmes souillant cette douceur de la nature. Mon sang se répandait par les larmes et rebondissait contre la terre ferme. Une flaque sanguinolente s'étendait et je la fixai sans réagir.

Plus mes larmes grossissaient, plus la flaque s'élargissaient et plus je me sentais mal.

Suis je arrivée au point de non-retour ? Vais je..... enfin mourir ? Rejoindre les Enfers d'Hadès et y reposer en paix comme les milliards d'âmes y vivant déjà ?

Mes mains se redressèrent pour essuyer le sang coulant de mes yeux. En voyant ce sang, mon sang, sur les mains, je réalisai que les Dieux l'avaient vu.

Mes yeux s'écarquillèrent en réalisant ceci. Ils.... Ils ...... Ils ont surement deviné que je.... n'ai rien d'humain.

Mes lèvres se fendirent en un rictus abominable et mes larmes redoublèrent et s'écroulèrent contre la terre. Je poussai un cri rauque et frappai le sol avec mon poings.

Une fissure énorme apparut alors, fendant la terre en un mini cratère. Les animaux autours des arbres s'approchèrent alors de moi, comme pour me consoler. Mais, je me pris alors la tête entre les mains et repoussai vainement ces voix.

"Pauvre conne" "Tu fais pitié !" Oh non ! Tu vas pleurer ? Ben chiale sale pute !" " Regardez là ! Comment peux t on être si moche ?" "Salope !" "Enfoirée" "Cochonne" "Abrutie" "Que ce soit bien claire, je suis pas ta mère !" "J'ai jamais voulu un monstre comme toi !" "MONSTRE !" "MONSTRE" "CRÈVE !" " MEURS TU MANQUERAS A PERSONNE !"

- FERMEZ LA !!!! Hurlai je alors à plein poumons.

Mon cri se répercuta sur chaque arbres, brin d'herbe et résonna dans toute la foret. Les animaux apeurés par mon cri s'enfuir en courant et en faisant beaucoup de bruit.

Mes larmes tombèrent comme un torrent sur le sol, produisant une marre de sang limpide, clair, pur et défait par une souffrance trop vive.

Je sanglotai, je pleurai, je hurlai, je frappai le sol et j'insultai les Dieux.

- COMMENT AVEZ VOUS PU ?! Hurlai je dans le vent qui soufflait et pour toutes les choses pouvant m'entendre. JE VOUS HAIS BANDE DE CONNARDS !!!

J'avais beau tenter de me maîtriser, je n'arrivais pas à oublier leurs accusations sur moi et leurs regards plein de stupéfaction et de pitié sur moi. Mes larmes les avaient stoppés avant qu'ils ne parlent trop mais, comment ont ils pu me faire ça ?

Je leur ai pardonné de m'avoir enfermé dans la colonie des sangs-mêlés. Je leur ai pardonné de m'avoir prise pour la méchante au début. Je leur ai pardonné de m'avoir espionné et j'ai pardonné au trois Grands Dieux leurs indiscrétion vis à vis de mon passé !