C'était un matin de printemps, les bourgeons fleurissaient, les filles en tenue légère se pavanaient aux côtés des garçons, c'est alors que je la vis, dans un jardin fait d'herbes fraiches, au milieu, se dressait un arbre à la carrure imposante. A l'une de ses branches était suspendue une balançoire, le genre qui a marqué votre enfance et celle que vous regardez d'un air nostalgique quand vous poser les yeux dessus, un album mithonimique. Elle était assise dessus, les cheveux marrons, longs et doux, elle avait une peau pâle mais pas du genre à faire peur, plutôt une peau parfaire, charismatique et élégante. Ses lèvres s'étiraient en un sourire presque indiscernable, je fus tellement absorbé par leur couleur, d'un rose clair, on aurait dit d'infimes pétales de roses. Sur ses pâles et fragiles membres reposait une robe rouge et légère, elle avait de fines bretelles et la robe lui arrivait légèrement au-dessus du genou. On aurait dit un coquelicot. Ce qui m'a le plus attirer était son regard, ses yeux d'un vert émeraude semblait regarder au-delà du monde, dans des terres inexplorées, il y brillait une lueur d'intelligence et d'imagination. C'est physiquement le genre de fille qu'on s'idéalise et qui inspire de beau tableau. Le genre de fille que les garçons timides évitent. Le genre de fille qui me semble inaccessible mais qui me fait rêver.
Hipp0campe 02/03/2020