Sedúceme si puedes

𝟖 • 𝐒𝐡𝐨𝐩𝐩𝐢𝐧𝐠

. . ⇢ [𝑆𝑐𝑦𝑙𝑙𝑖𝑎] ˎˊ˗ ꒰ :👠: ꒱
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Je commence à ouvrir les yeux lentement, réalisant qu'il fait déjà jour. Je peine à me lever, les souvenirs flous de la veille me revenant peu à peu en mémoire. Alors que je tente de me redresser, un papier tombe de ma main et se laisse glisser sur le sol. Je me penche pour le ramasser et le déplier. En le regardant attentivement, je lis ce qui est écrit dessus :

"Donne moi les 10 000 dollars que ton père me doit sinon je tue ta mère"

Je découvre avec une certaine appréhension que ce petit morceau de papier peut susciter autant de peur. En le lisant, mon cœur s'emballe de manière presque incontrôlable. Je ressens une montée d'angoisse, mais comme toujours, je fais de mon mieux pour garder mon calme et ma lucidité.

Je ne comprends pas vraiment ce que mon père a fait, mais il est clair qu'une fois de plus, il met ma mère en danger. Les implications de ses actions restent floues, mais la gravité de la situation est évidente.

Mais d'où vais-je sortir 10 000 dollars ? Je n'ai même pas mille dollars pour payer mon loyer ce mois-ci. Je laisse échapper un soupir bruyant, mes mains tremblent de colère et de peur.

Je regarde mon téléphone et vois plusieurs appels manqués de Stef et Roberto, qui s'inquiètent de savoir si je suis bien rentrée. Épuisée et ne voulant pas les impliquer dans mes problèmes, je décide de ne pas répondre et d'ignorer leurs messages. Je prends une grande inspiration et me dirige vers chez moi. Une fois arrivée, je me laisse tomber sur le lit, épuisée, et je m'endors immédiatement.

Les bruits insistants de la sonnette me réveillent en sursaut. La tête encore embrumée, je me dirige lentement vers la porte, la fatigue me rendant un peu désorientée. En ouvrant, je découvre Sandra, qui entre sans attendre et dit d'une voix enthousiaste :

— Tu n'es pas encore habillée ?! Mais c'est pas possible, tu as fait la fête toute la nuit ou quoi ? Bon, laisse-moi t'aider.

Sandra se dirige directement vers mon armoire et commence à fouiller parmi mes vêtements. Je suis trop épuisée pour réagir, alors je la laisse faire, me contentant de la regarder d'un air hébété.

— Que penses-tu de mon frère ?

Elle me lance la question en jetant mes vêtements éparpillés au sol, manifestement insatisfaite par chaque pièce qu'elle passe en revue. C'est la deuxième fois qu'elle me pose cette question, et je trouve cela de plus en plus étrange.

— Eh bien... c'est un bon patron, je suppose. Après tout, je n'ai rien à redire ?

Sandra soupire en regardant le désordre dans la chambre.

— Ce n'est pas possible, il n'y a rien de décent ici. Heureusement qu'on va faire du shopping plus tard. En attendant, mets cette robe.

Elle me tend une robe rose pastel que j'avais réservée pour des événements spéciaux et que j'avais oubliée depuis un certain temps. Sans protester, je prends la robe, l'enfile et regarde Sandra avec un mélange de fatigue et d'incertitude.

— Je vais te coiffer, assieds-toi ici.

Sandra prend une chaise que je m'empresse de tirer vers le miroir. Elle sort de son sac une variété impressionnante de produits de beauté. La vue de ces articles luxueux me rappelle à quel point elle est habituée à ce monde.

Elle commence à me coiffer avec une précision et une sophistication remarquables. Chaque geste est calculé, et je peux sentir le savoir-faire derrière ses mouvements. Lorsque je me regarde dans le miroir, je peine à me reconnaître. Le maquillage qu'elle applique fait ressortir l'éclat de mes yeux verts et accentue tous les atouts de mon visage. Le résultat est vraiment éblouissant, presque comme un autre moi-même.