JE ME VENGERAI (Livaï x Mikasa)

Une histoire peut en cacher une autre

6h30

Il a neigé toute la nuit et bien que disposant de tout le confort nécessaire pour passer une bonne nuit de sommeil : grand lit confortable,draps en laine, cheminée... je passai une très mauvaise nuit.

En effet j'ai dormi seulement deux heures de temps et ne pus me rendormir après. Trop de questions me passais par la tête et aujourd'hui j'aurai les réponses à toutes mes questions.
Les premiers rayons du soleil firent leur apparition et venait se refléter sur mon visage. Je me décidai donc à me lever,et me rendis au balcon de ma chambre.

Toute cette neige qui se donnait l'autorisation de redécorer toute la propriété et qui coiffait à présent la cime des arbres, ce spectacle était juste éblouissant.

Tout ça me rappelais un peu mon enfance. Les batailles de boules de neige avec mes camarades,les labyrinthes de neige,le chocolat chaud que ma mère nous faisait, toutes ces choses qui nous faisait oublier l'extrême pauvreté dans laquelle nous vivions, que de bons souvenirs.

Toujours admiratifs du spectacle qui s'offrait à moi j'entendis les pas de quelqu'un qui s'approchait de ma chambre. Vu le rythme régulier et assez rapide des pas il ne pouvait s'agir que d'Awara. Je le devancai donc et lui ouvrit la porte.Les yeux écarquillés par mon intervention il resta figé et je fus dans l'obligation de lui demander :
-Que voulez-vous ?
Il secoua la tête avant de me répondre :
-Mr Ackerman vous êtes attendu pour le petit déjeuner.
- bien j'arrive dans cinq minutes le temps de me doucher !

Puis Awara me fit la courbette et s'en alla.
Trois minutes de douche et deux minutes pour m'habiller plus tard j'étais fin prêt.
Je descendis donc et vis Awara au rez de chaussée qui m'indiqua la salle à manger.
Je m'y rendis donc et vis Ferlan assis. Je le saluai tout en marchant vers lui:
- bien dormi Livaï ?
- on peut dire que j'ai connu pire...
- À oui, c'est vrai que tu souffres d'insomnie. Tu n'as pas réussi à la combattre en toutes ces années ?
- Hamm visiblement non!
Je m'assis sans faire attention à qui se tenait face à moi car en plus de Ferlan et moi une autre personne était à table. J'observai donc cette dernière.
Bien que portant un pull à manches longues et à col roulé noir je pus déceler des traces de doigts sur la douce peau de son cou, signe qu'elle avait été étranglée. Ses mains sur la table je remarquai des traces de ligature sur ses poignets. Les poches sous ses yeux témoignaient qu'elle n'avait pas dormi de la nuit.
Vraisemblablement je m'inquiètais pour elle. Et ne pus m'empêcher de la questionner :
- Mikasa tu te sens bien ?
-......
- Elle ne te répondra pas tant que je ne lui en donnerai pas l'autorisation.
- Qu'as-tu bien pu faire à cette fille pour qu'elle soit comme ça.
-decidement tu es devenu très impatient en 20 ans.Mikasa va manger dans ta chambre. Livaï et moi avons à parler.
Elle se leva avec son plateau repas et sortit de la salle.
Ferlan se mit donc dans une position confortable,les mains derrière la tête et demanda à Livaï :
- Que veux tu savoir ?
- je voudrais que tu me dises ce qui s'est passé après la descente de la police dans notre quartier général.
- Tu te rappelles de ce que tu nous avais dit boss? Car moi je m'en souviens très bien :"À partir de maintenant c'est chacun pour soi ! On a fait une gaffe lors de notre dernier braquage. Et un policier en est mort. Malheureusement avant de mourir il a donné notre signalement et toute la police de la ville est à nos trousses. Je vous conseille de fuire vers la frontière. Avec l'argent qu'on s'est partagé vous devriez vivre confortablement un moment. Dites vous qu'à partir de maintenant greed skull n'existe plus.
Et surtout bonne chance à tous !"
Tout le monde t'a remercié en répétant une dernière fois notre devise,une de tes phrases célèbres:<pour nous avoir laissé pour compte on prendra à la société ce qu'elle nous a refusé quel qu'en soit le prix>. Et ils ont tous commencé à fuire. Je suis venu et t'ai demandé de me promettre qu'on se reverra un jour. Tu m'as tourné le dos et m'a dit : Mon frère même si c'est en enfer soit sûr qu'on se reverra.
D'ailleurs Dieu merci que l'on ne se soit pas vus là bas