Daniel et Yvonne, jeune Béninoise étudiant à Paris,se rencontre ,se prennent d'amitié et laissent le hasard décider pour eux,sur la nature des sentiments qui agitent doucement leurs coeur .
Bonjour moi c'est Daniel Gueli j'ai 25ans je suis Béninois.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Sam c'est mon cousin 29ans Béninois .
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Nesly Gueli ma petite soeur 18ans Béninoise.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Tout a commencé un lundi. Je revenais du restaurant universitaire après le déjeuner lorsque je m'entendis appeler : Daniel Gueli! Daniel Gueli! On vous demande au téléphone".je gravis quatre à quatre les marche de l'escalier jusqu'au deuxième étage où se trouvait ma chambre. Le téléphone était dans le couloir, tout juste à cotet. Je saisis l'écouteur et reconnus aussitôt la voix de mon cousin Sam : - Allô? Bonjour cousin,j'ai un mauvaise nouvelle à t'annonce. -Qu'y a t-il ? Parle! -Il s'agit de Nesly, ta petite soeur,elle est morte ..... -Quoi?? C'est arrivé se matin,un collision avec une auto au rond point de Pk10 je suis désolé '..... -Mais se n'est possible ! Je balbutiai encore quelques mots pour essayer de refuser l'irréfutable. Mais...On ne plaisante pas avec la mort de quelqu'un, surtout à une si longue distance. Il fallait me rendre à l'évidence. Je déposai l'écouteur. Derrière moi je perçus des bruits de pas et au moment de tourner le poignée de ma porte, je fus interpellé par Kola, un ami qui connaissait bien ma soeur puisque nous avions grandi ensemble dans le même quartier a Porto-Novo. Nous échangeâmes quelques paroles banales, mais je me retins de lui parler d'elle. Il la savait vivante. Pourquoi la vouloir morte subitement ? Je n'arrivais déjà pas a y croire moi-même. j'entrai dans ma chambre. Sur le coffre métallique était posée ma valise prêtre pour les vacances .... Après quatre années à Paris où je préparais une licence de mathématiques, Je me sentis soudain si faible que j'allai m'appuyer contre la baie vitrée. Il faisait beau dehors en ce début d'été. Les enfants jouaient dans le bac à sable et plusieurs résidents étaient allongés sur les pelouses verdoyantes. Très rapidement je fis le point de ma situation. Heureusement que je n'avait plus qu'une épreuve écrite à passer. Après quoi j'étais libre. Dès se soir même, aidé de mon amis Ted,nous commençâmes à faire mes bagages. Nous avions reçu l'ordre de vider entièrement nos chambre pour des travaux de réfection. L'examen et lieu a 15 heures et après ça je concernait entièrement mon esprit sur les préparatifs du voyage pour m'empêcher de penser à autre chose. De la gare de Sceaux, j'entendis quelque crier "Gueli, ça va ? " Mais je n'avais même par besoin de lui répondre car déjà les pas résonnaient loin derrière moi. Le soir, avant de me mettre au lit, j'apprêtai la tenue de voyage : un complet sombre sur une chemise bleu ciel, pour ne pas afficher un air d'enterrement. La nuit fut longue. Dans cette chambre que j'avais peuplée du souvenir des miens, je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Je n'arrivais pas à admettre la mort de ma soeur. Il m'était difficile de croire qu'elle fût si tôt exclue du jeu, comme ça, subitement, comme un joueur que l'on met sur la touche, elle si radieuse si débordant de joie de vivre à vingt ans. Pour la première fois dans ma vie je me sentais concerné par la mort. J'étais embarrassé par cette mort et je me débattais.
