"La vérité est que nous n'avons pas peur d'être amoureux. Nous avons juste peur de ne pas être aimée en retour."
Illustre inconnu
ORPHÉE
Je n'ai plus aucun contrôle sur la situation. Et je pense que quelque part avec incertitude que cela me plaît. Même si cela me fait du mal de l'admettre.Au point où j'en suis, je n'ai plus la force de la repousser, de la faire souffrir encore et encore...
Je ne veux plus qu'elle me regarde comme elle a pût le faire la dernière fois, car même si elle m'a assuré qu'elle entendais bien à ce que notre relation reste ce qu'elle est, je sais pertinemment qu'Izabelle ne pourra jamais ressentir autre chose que ce qu'elle ressent pour moi à ce moment précis.
Et puis au vu de mon état actuel, je ne suis pas en mesure de parlementer avec elle puisque que de tout évidence j'ai besoin de son aide cette nuit.J'accorde que lui demander son aide et son temps ce soir n'était pas la meilleure idée du siècle, j'en ai conscience... Mais la situation et le niveau de douleur dans lequel je me trouvais ne me permettait pas également de la renvoyer chez elle, même si elle avait bien remarqué que quelques choses n'allais pas chez moi aujourd'hui.
Mais sans le vouloir et même en ressentant toute la colère de l'univers envers moi-même : Ce qu'il c'est passé dans ma tête quand elle m'a dit qu'elle ne partirait pas, qu'elle ne me laisserait pas, moi-même je l'ignore. Mais une partie de ma personne ne voulait plus être seule dans cette grande maison vide, seul avec mes sombres pensées, pas toujours d'une très bonne compagnie.
- Il vas falloir que je rentre, il fait déjà nuit, mes parents vont s'inquiéter si ils ne me voient pas arriver. Ils seraient bien capable de faire une battue avec les chiens pour me retrouver. Elle rigole alors qu'elle range le reste des bandages et seringues qu'elle a utilisé pour me soigner ce soir.
Non. Est le seul mot qui est monté jusqu'à mon cerveau. Je ne veux pas qu'elle parte, je ne veux plus être seul de nouveaux... Rien que pour ce soir.
- Reste... Je dis seulement avant d'ajouter, tu ne vas pas rentrer chez toi alors qu'il fait déjà nuit noire, on ne sait jamais sur qui on peut tomber, ce n'est pas prudent.
En s'assaillant à coté de moi sur le sofa, je la sens se tendre face à mes élément de persuasion qui je pense ne sont pas négligeables, car il est vrai qu'une jolie jeune femme se baladant seule la nuit, ce n'est pas des plus sûr, ni des plus raisonnables.
- Je ne veux pas te déranger, dit-elle embarrassée.
- Tu ne me dérange pas Izabelle, il est question de ta sécurité. Il n'y a pas de question à ce poser.
Il ne m'a fallu que très peu de temps avant de comprendre qu'elle acceptait mon invitation à dormir ici, puisque ses pommettes rosées par la gêne se détendirent pour signer la capitulation de cette petite bataille. En voyant ses réactions gênées et timides qui ne correspondent tellement pas au personnage habituelle qu'est Izabelle Saint-Roch, un rictus que je dissimule pour ses yeux bruns se forment sur mes lèvres, amusé par la situation et par ses touchantes réactions. Le même que m'a procuré son attitude lorsque que j'ai commencé à retirer ma chemise plus tôt dans la soirée. Son ignorance et sa naïveté sont des comportements que je trouve... Charmants.
- Bien, j'accepte. Comme ça je pourrai veiller sur toi.
Un de ses célèbres sourire contagieux émanant de son visage, qu'elle arbore en ce moment même, m'oblige à étirer d'autant plus mes zygomatiques également, jusqu'à cette fois-ci lui montrer mon sourire entier.
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TROP jeune : Le Fruit Défendu
Romance1919, le monde, bien que sortie d'une guerre dévastatrice, est divisé. Rébellion et lois s'affrontent dans le monde et la petite ville de Grande-Bretagne, Springdale. Moi Izabelle Saint-Roch, je ne me rendais pas compte à ce moment là que je n'étais...