Moi et les dieux : Tome 2

La puissance du Titan Originel

Voici le nouveau chapitre ! J'espère qu'il vous plaira ! Bonne lecture !

PDV ALISON

Noir. Tout est noir. Il n'y a rien de plus que le néant, l'obscurité, la peur et la souffrance.

Je suis seule, avec ma souffrance et ma peur. Recroquevillée dans un coin de ce néant abominable, n'entendant rien de plus que mes larmes couler sur mes joues et tomber dans une chute sans fin.

Les yeux écarquillés, la peur au ventre, le cœur serré.

Je ne suis plus rien. Rien de plus qu'une douleur, une âme vagabonde au milieu de tout ce néant. Sans aucune lumière. Sans aucun espoirs. Sans rien de plus que mon corps recroquevillé et sans vie.

Je ne me suis jamais sentie aussi seule que maintenant. Il n'y a personne autour de moi. Personne a qui parlé. Personne a qui partagé tout ce qui m'arrive.

D'un coté, j'ai envie de me battre, de me redresser pour trouver un moyen de sortir de ce putain d'endroit. Ce coté de moi, est prêt à tout pour me défaire de ces chaines qui m'entravent et prêt à creuser, fouiller chaque recoin que cache cette immense obscurité.

Mais, une plus grande part de moi, n'en avait rien à faire. Ce coté là de moi, gagna sans même combattre l'autre. Je n'ai plus envie de me battre pour vivre. J'ai plus envie de rester en vie tout comme je n'ai plus envie de mourir. Je voudrais juste, disparaître.

Alors, je restes là. A prier que mes larmes et leurs échos cessent de parvenir à mes oreilles pour que je puisse enfin fermer les yeux et disparaître à tous jamais.

Atlas..... Comment as tu pus ? M'injecter dans le sang, goutte après goutte, ce liquide verdâtre et translucide qu'est le venin d'Hydre ? Ne sais tu pas..... que cela est pire que toute les tortures que j'ai jamais subi ?

Je fourrai ma tête contre mes genoux et fermai avec force mes paupières.

Ses chaines, brûlante contre ma peau, dégoulinante de venin d'hydre et me maintenant enfermée, étaient pires que tout ce que tu as pus me faire. Atlas..

Atlas, j'aimerais me venger de toi. Comme de tant d'autre. Mais, je me sens si vide. Vide de force, vide d'envie, vide de volonté et de sentiment. Je n'ai même plus assez de haine pour en vouloir aux monstres qui m'ont détruit lorsque j'étais humaine, alors c'est sur que je n'ai plus assez de volonté et de hargne pour en vouloir aux Dieux.

Pourquoi est ce que les seuls qui m'ont jamais trahis sont morts ou loin de moi ?

Mon cœur commença alors à ralentir ses battements. D'abord, si discrètement que je ne m'en rendis même pas compte. Mais, lentement, je réalisai que mon cœur battait de plus en plus doucement.

Je redressai la tête et fixai un point loin devant moi. Lentement, je commençais à perdre pied. Mes sens me disant où j'étais disparurent les uns après les autres. Je sentis le sang dans mes veines se retirer pour rejoindre mon cœur, me rendant alors pale comme un cadavre. Ma salive se raréfia et je compris que j'étais.... en train de mourir.

Je m'allongeai alors au milieu du néant et attendis patiemment la mort.

Après tout ça.... vais je enfin pouvoir mourir ? Sans renaître ? Peu importe. La sensation, que mes yeux se fermaient doucement, que mon cœur n'en était plus qu'à un battement toutes les 10 secondes, et que mes sens devenaient morts, me faisais profiter de ce moment comme étant le dernier.

Enfin, après plus d'une éternité passée à attendre, mon cœur rendit son dernier battement. Je l'entendis résonner dans le néant ambiant et claquer contre des parois et un sol imaginaire.