Océan

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L'océan dont les vagues roulent, roulent encore me submergent et me noient. Je bois la tasse, je tends le bras une dernière fois vers le ciel grisé de bleu mais l'air glacé ne fais rien pour m'aider. Il me caresse une dernière fois et me lance son mouchoir blanc humide de ses larmes comme un dernier aurevoir. On se reverra c'est promis. Mon avant bras se fait trancher par la surface de lave de l'océan, mon corps plonge, mon âme s'envole et pourtant je n'ai pas bougé je suis là à tes pieds, nus.
Mon corps coule et mon âme vole, mais bon Dieu où es tu encore passée? Je te cherche depuis certes, trop de temps mais pas assez pour que tu sois déjà partie. L'eau pénètre ma peau, mes muscles et mes os. Ça pique, ça brûle et les chatouilles me font rire. Un éternuement se fait entendre, ah que maudits soient les poils de chats!
Je croque dans une pomme et me voilà sous l'eau, perdue parmi les coreaux qui me sifflent de me débattre et de déguerpir au plus vite. Cet endroit n'est pas fait pour la petite personne que je suis. Non, l'océan est bien trop grand. Mes paupières closes je bois une nouvelle fois la tasse. L'eau est devenue mon oxygène, elle est devenue l'élément le plus important du tableau. Mon âme part toujours plus loin, elle part à la dérive avec l'écume des vagues qui m'ont englouties. Elles n'ont fait qu'une bouchée de moi, j'étais l'entrée du long repas qui les attends encore. Oh, et je te revois toi, encore une fois, à tes pieds nus qui effleurent le parquet froid tapissé de fleurs multicolores. Mais qu'ai je fait? T'es lèvres de pétales se posent sur les miennes, ta langue de soie goûte aux vagues qui s'écrasent enfin sur le sable fin. De çà et là des graines de pluie et des gouttes de fleurs tombent du ciel grisé de bleu. Tes lèvres se mouvent avec les miennes, c'est le baiser charnel, l'amour flou qui nous sépare et nous emportent loin jusqu'à mon âme qui s'envole et jusque dans les profondeurs des océans qui s'amusent de moi. De l'aide, j'ai besoin d'aide. Vite, j'éternue. Permettez mais la pomme est vraiment délicieuse. Les coreaux rient de moi, je n'en suis pas peu fière croyez le bien, Moi ou non. La clarté de ton vissge se fait de moins en moins visible et l'eau glisse sur tes seins nus, les sons s'échappent de ma gorge. Et si on y allait en avion? Vite une bouée je m'y noie. L'eau est bleu comme le ciel grisé. Les poissons picorent ma peau et je me sens si seule, impuissante et petite face à ce rocher qui se dresse devant moi, qui boit la tasse et respire de l'eau. Il est beau, charmant même. Des poissons, de toutes les couleurs naviguent dans les vagues qui mangent. Elles ont faim. Ils mangent et boivent comme bon leur semble. Et si tout était de ma faute ? Allons, allons. Mère Aphrodite ne l'aurait guère appréciée. Mes mains saignent, l'ambulance est là elle me soigne. Les poissons soufflent des bulles et je coule encore un peu. Tes pieds nus marchent sur les poils de chat. J'éternue et finis ma pomme, les vagues ss font capturées dans des bouteilles en verre. Le bruit à cessé, le parchemin est terminé. Je respire à plein poumons l'eau que m'offre cet océan et tes yeux comme le ciel grisé de bleu rient comme les coreaux rient de moi. Mon âme est partie, si je lui donne une sou elle reviendra j'en suis sûre. Tes lèvres m'embrasse et je coule. Et je sombre. N'irions nous pas nous promener dans les bois verts?
Oh mère, tout cette histoire est bien affreuse!
La mer se meurt aujourd'hui c'est bien dommage. Enfin je m'endors, ma tête reposant dans la vase. Un autre monde s'offre à moi.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 23, 2020 ⏰

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