Détresse et cloisonnement

Drainage en cours : ...%

J'écris des histoires de pré adulte car
j'ai rien d'autre à faire dans ma vie. Fauché par les lavages de cerceau issus de mes amours antérieurs, j'en garde des séquelles. Je n'suis qu'un résidus qui réside dans une résidence pseudo secondaire. Mes rêves, en gros me font triper dans le Montana mais comme celui de De Palma. Égoïste, je garde tout pour moi, ne parlant de mes ébats avec l'inspi qu'à un ou deux gars. Je rêve de magner le sabre, comme Zorro chui incassable. Enfin c'est ce que je croyais une fois t'avoir connu du fond du regard.
J'ai dilapidé toute la force de mon cerveau pour remplir des putains de cahiers tout ça paske j'avais pas les couilles d'aller voir un psy. Je me branle sur du Baudelaire et m'essuie la sueur de mes boules sur ces fleurs du mal. Je souffre et j'agonise de pages blanches qui se font dépuceler une fois tous les 6 mois. J'ai soif de notoriété, mais j'ai peur des projecteurs. Qui voudrait de moi ? J'ai pas le flow d'un rappeur mais le skill d'un poète un peu trop grossier. Mangez moi tant qu'il est encore temps, prenez mon talent avant que je devienne un Kobain des années 2000. Draine toi, draine moi de ces malheurs qui me hantent, de cette déprime perpétuelle. Celle qui me laisse paraître à un môme de quatorze ans. Musicalement c'est comme si je me laissais mourir dans une chambre d'hôtel à Tokyo, dans une brume evanescente. Loin de cette pente que je gravais sur de la chair en SVT en 3ème. Ronge moi de plaisir à en vomir sur ta poitrine ma belle, car tu sais bien que nous deux ça ne durera pas pour l'éternité. C'est les paroles d'un type qui contemple sa vie comme un film de Tarantino avec sur fond de musique Pixies. J'ai l'orgueil de dire que j'ai une vie de merde et que je rêve de vivre comme un gangster en soif d'adrénaline. J'envie tous ces grands fous qui n'ont pas dépassé le cap des 30 ans. À croire que mourir jeune était une réussite