Le Monde Magique D'Utopia T1 TERMINÉ (Mais En Correction)

La Résurrection du Dragon

Vous êtes-vous déjà demandé le pourquoi du comment il y avait des légendes ? Quelles étaient leur nature ? Comment étaient-elles nées ? Comment savoir si elles sont vraies ? Parce que moi oui. J'ai porté le fruit de mes recherches, sur celle concernant les Dragons. Mais elles m'ont amenée à quelque chose de plus incroyable encore, qu'une preuve de leur existence...

Je me présente, Aquila Poderosa. J'ai vingt-trois ans et je suis captivée par tout ce qui touche la magie. Sûrement parce que depuis mon plus jeune âge, suite à un accident en vélo, je me suis découvert des dons surnaturels. Je peux par exemple prendre du feu dans ma main, sans me brûler ; faire pousser des plantes même si je n'ai pas de graines ; je peux aussi créer des formes étranges avec de l'eau liquide ou bien, faire des jets, sans la toucher.

Et aussi, ma vision est plus développer que la normale. Je peux voir dans le noir, comme je vois le jour. Un peu comme la vision d'un chat en fait. Pour me décrire, je pourrais dire que j'ai des yeux couleur flambeau et braise et des cheveux assez courts, de couleur châtaigne, avec de temps à autre, des reflets noisette. Bon fini de parler de moi et que moi, je vais maintenant vous raconter l'histoire d'Utopia, ou plutôt mon histoire...

A la Bibliothèque d'Alexandrie, j'ai recherché des livres sur les dragons. J'ai trouvé plusieurs ouvrages forts intéressants. En lisant le dernier, à la page sept-cent-trois, je trouvai quelque chose qui s'apparentait à une clé. Elle était bleue verte et était en forme de dragon. Elle faisait environ cinq centimètres de long. Ce qui permettait d'ouvrir la porte, était la queue du dragon, puis remontait le dos, encadré de deux grandes ailes quasiment diaphanes. S'ensuivait la base d'un visage triangulaire, avec en son centre, une paires de minis émeraudes scintillantes de mille feux.

Je la pris dans mes mains, sans me contrôler, comme hypnotisée par cet objet. Tout d'un coup, une lumière saphir surgit en travers de mes doigts. Soudain, je me sentie aspirée dans cette lueur, qui grossissait à vue d'œil. J'agrippais le grimoire d'où j'avais pris la clé et tentais en vain de la l'y remettre. En ne réussissant qu'à me faire encore un peu plus emportée, je fermai les yeux. J'essayai de rassembler mes forces, mais ressentant à nouveau le sol, je les rouvris. Mais quelle ne fût pas ma surprise de ne plus me retrouver dans la pièce de savoir.

Je me trouvais, dans ce qui s'apparentait à une forêt...Féérique ? Il y avait des arbres aux feuilles bleues, violettes, roses, rouges et même dorées ! Certes des animaux résidaient en ces terres, mais eux aussi avaient des teintes un peu farfelues et anormales. Il y avait, par exemple, des écureuils jaune ou violets, avec des symboles compliqués et elfiques. Soudain, j'entendis une voix qui m'était totalement inconnue et qui m'appelait. Je fis une volte-face mais je ne vu que des animaux.

D'un coup, je cru distinguer un petit être qui ressemblait d'avantage à un papillon et qui me faisait de grands signes de la main. Curieuse, je m'approchais doucement, de peur d'effrayer cette faune et cette flore, juste sublimes ! La créature hybride, mi papillon, mi humain, était en réalité une femme de quinze centimètres, c'était une fée ! Elle était comme on me la décrivait dans les contes de fées, soit petite, belle, et gracieuse. Elle avait des cheveux longs, jusqu'au bas du dos, ondulés, de couleur indigo avec des reflets violets, soyeux et brillants. Ses yeux étaient d'un bleu intense et limpide. Semblables à l'éclat d'un saphir ! Quand j'eus enfin fini de la contempler, sa voix me parvint enfin...

« -Hé ! Toi, l'humaine aux cheveux noisette et aux yeux enflammés, es-tu perdue ? » Me dit-elle d'une voix enchanteresse.

- « Euh...De qui ? Moi ? Euh... oui, je crois m'être perdue... » Répliquais-je en baissant honteusement la tête.

- « Tu es arrivée ici, grâce à une clé, n'est-ce pas ? » Me demanda la Fée, avec un sourire espiègle, presque démoniaque.

-« Oui... Mais comment le savez-vous ?! Et qui êtes-vous au juste ?! Et où sommes-nous ?! » Fronçais-je les sourcils de méfiance.