Prologue

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Je m'appelle Raby N'Diaye, j'ai 20 ans et je suis fraîchement diplômée en architecture de l'université de Montréal au Canada. J'habite au Canada il y a trois ans de cela, à Montréal.

D'origine sénégalaise de mon père et malienne de ma mère j'ai une peau lisse de couleur café au lait, une lèvre très pulpeuses, des cheveux assez longs qui sont très crépus . Niveau corps je m'en sors pas plutôt mal. J'ai un visage arrondi, garni de deux yeux moyens normaux, un nez fin et un menton bien dessiné. Un peu plus en bas, je suis chargée devant comme derrière. Je suis élancée, et j'ai une fine silhouette. On me dit souvent que je pourrais être modèle. Chose, qui me serait impossible car, je présente au niveau du bras, et de la jambe, des brûlures que je m'efforce de cacher.

J'ai vécu le plus claire de ma vie avec mon oncle. J'ai perdu mes parents quand je n'avais que 11 ans. Enfin, mon père nous a abandonné ma mère et moi. Un an après son départ ma mère a mis le feu à la maison, elle est morte. C'est deux ans après que mon oncle m'a retrouvé et ramené chez lui alors que je déambulait dans les rues de Bamako, j'ai mendié durant deux ans. Lui et sa famille m' ont tout donné, un toit et l'assurance d'une vie meilleure.

Je suis une fille assez sociable, donc j'ai un gros cercle d'amis mais la meilleure c'est Aminetou Ebada, une mauritanienne. Elle est ma colocataire au Canada et ma meilleure pote.

J'ai un fort caractère et j'ai pas ma langue dans ma poche. Mais les gens m'aime surtout bien pour mon charisme. Je suis pétillante et souvent la tête dans les nuages.

Aujourd'hui je rentre au Mali, à Bamako. J'ai hâte.


Bonne lecture

Raby N'Diaye à BamakoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant