FANFICTION - Je t'aime encore - {Fairy Tail}

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🔥 - point de vue Natsu - 🔥

1 mois. C'est la durée qui a précédé ma discussion avec Lucy. C'est le temps qu'il m'a fallu pour me concentrer sur mes études et remonter mes notes. J'ai eu cette volonté grâce à elle. Depuis ce jour, on se reparle un peu plus. Elle ne m'évite plus et ne cherche pas à me lancer des regards noirs. Elle rit même à mes imbécilités. J'ai l'impression de revoir celle que j'aimais, mais, tout est différent. Je le sais. Je le vois. Elle ne sourit plus comme avant et son rire est différent. Je ne saurais dire pourquoi. Je sens un déchirement dans mon cœur rien que d'y penser. Tenter de reprendre son cœur n'est même plus envisageable. Je ne veux pas lui faire de nouveau du mal, même si je ressens l'envie de la prendre dans mes bras à chaque instant et de la chérir. Je ne peux pas. Elle désire que l'on reste ami, elle ne cherche pas de dispute ni de froid. Elle n'aime pas ça. Je pense que c'est à cause de la distance qu'elle met avec son frère qui la rend malheureuse. J'essaie de la faire rire, mais, comme je l'ai dit, ce n'est pas comme avant.

Aujourd'hui, en cours de Français, nous devons faire un travail de groupe à deux. Il consiste à faire un exposé sur un Ecrivain que l'on aime particulièrement ou sur un Ecrivain du XVIIIe siècles. Le professeur choisit évidemment les groupes, et je suis avec Lucy. Je ne suis pas surpris. J'avais un pressentiment qui me disait que j'allais me retrouver avec elle. Cela ne me déplait pas. Elle me regarde à l'entente de son prénom, je l'observe un instant puis lui souris. Elle me rend mon sourire par le sien. Son beau sourire. Malgré qu'il montre un brin de tristesse, je peux apercevoir qu'il est sincère. Je suis rassuré. Par moment, j'ai l'impression qu'elle a pardonné mes erreurs. En réalité, je pense que c'est moi qui n'arrive pas à me pardonner.

- Tu veux qu'on commence le travail au CDI ? me demande-t-elle. 

- Oui.

A la fin du cours, on se dirige vers le CDI. Il est dans un bâtiment éloigné de celui dans lequel nous nous trouvons. C'est un bâtiment isolé des autres, le CDI est vraiment un lieu particulier. On y entre et on s'installe dans le coin ordinateur pour commencer le travail. Dans le CDI, il y a trois pièces séparées. L'une d'entre elle comporte uniquement des livres, des étagères remplies de plusieurs types de romans. L'autre est dédiée pour ceux qui travaillent sur table puis la dernière, il s'agit du coin ordinateur dans lequel nous sommes. Lucy se connecte sur sa session avant de me demander ce que je préférais entre les deux thèmes.

- Le premier. Choisir un écrivain qu'on aime en commun ne devrait pas poser de problème, non ?

 - Tu as raison. Je pensais la même chose. Alors, Henry Fraser ? Je trouve qu'il a une excellente morale de vie et son histoire est bouleversante et donne de l'espoir. Il ferait un bon sujet d'exposé, qu'en dis-tu ?

- C'est parfait.

Je lui souris. L'histoire d'Henry Fraser est la première que nous avons partagée ensemble. Je suis content de faire cet exposé avec celle qui m'a donné le goût des livres. Nous commençons par réfléchir à la structure de notre travail jusqu'à ce que la sonnerie nous interrompe indiquant le début du prochain cours, le dernier de la journée.

- On continuera demain, chez toi, ça te va ? 

- Chez moi ? je demande surpris. 

- Oui, enfin si cela te dérange on peut se retrouver dans la bibliothèque du quartier. Il faut qu'on avance sur le travail, et demain c'est Samedi. Je me disais que... 

- Non c'est bon, demain, chez moi à quatorze heures c'est bien. Je la coupe.

Elle me sourit avant de prendre ses affaires pour aller en cours. Je la suis sans broncher. Je suis content. Depuis un mois maintenant, je me sens bien. Zeleph l'a remarqué. Tout le monde l'a remarqué. Je souris de nouveau et je m'investis. Les professeurs sont étonnés de me voir à l'heure le matin, ils sont étonnés de me voir participer en cours. Je ne cherche pas à attirer l'attention sur moi. Je ne cherche pas à avoir l'attention de Lucy particulièrement. En fait, je ne cherche rien du tout simplement de la réussite. Je suis motivé à devenir pompier. J'ai même commencé des recherches sur des études supérieures éventuelles. Je suis changé depuis qu'on s'est réconcilié. Je suis beaucoup plus calme et ma mère est soulagée de voir ma transformation. Il faut avouer que la vaisselle ne se casse plus. Mon père n'hésite pas à me charrier sur le fait d'avoir une potentielle copine. Il pense que c'est l'origine de mon changement. Pourtant, ce n'est plus ma copine. Elle ne l'est plus mais elle arrive à avoir un impact sur moi. Les sentiments amoureux et amicaux resteront incompréhensibles.