Schéma.
Là-bas, une voûte de lambris, envoûte son abri.
Questionne les horizons qui s'enfilent comme des cadavres exquis.Estampe estampillée de stances pillés pistes à pinacles en pinçant comme des Pinocchio de bois noble pour une chair intransigeante et ses caprices frivoles.
Tenture. Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin la ruche devient fléau.
Je n'ai pas votre temps. Je n'ai pas votre vue.
Si je piétine vos mots, deviennent-ils mes rues ?Un décor n'est pas grand chose sans son esthète avisé,
Peut-être une écorce de cendre pour une forêt calcinée.
Il aura suffit d'un trait au camaïeu pour que mes contours s'effacent comme un soupir à travers un mur.
Une distorsion de mes viscères s'insurge comme s'épanche une voussure.
Une voussure dans le marbre.
Comme un ornement,
Ici un bijou d'or me ment.
Monotones les mots étonnent la Madone monochrome.
Motricité,matrice fauve comme un tableau de Ma-tisse mes toisons de fils d'or et déjà de patine, de platines oubliés-radiqué par les fragrances dansantes-timents d'encens dont la fumée se perd-pendiculaire à la droiture de vos idéaux-stracisé.
Alors on se sent qualifiés. On se sent, éprouvette.
Calomnie calligramme, comme un calice sur un tableau de Caillebotte,
Sil a vertu est une issue, je l'invite à prendre la porte.Calligraphe des temps modernes, des temps morts, des tempêtes.
Place de la Bourse, Annonciation.
Perle les prêches de ces racines de saumon.
Un corbillard soutane accapare un ornement verglacé.
Un monde qui se noie pour boire la tasse de thé.
Rizière sauvage envoûte son corpulent amer.
Envisage le temps comme le sable envisage une rivière.Alors dans le flot des soupapes je me sens ornement,
Encore ce bijou d'or me ment.Des avances décadentes dévalant des cadrans décalés.
Médisant médusant mais disant ce que nul ne voulait entendre.
Alors, des questions s'imposent.
Les beaux jours sortent-ils des beaux arts ?
Les mots sourds feront-ils chanter Mozart ?Les hyacinthes de jais suintent comme des automates rouges.
Une poussière de voile ridé enchante son enfant matricule.
Il n'y a dehors qu'un maigre nombre de fascicules, et pas une ombre qui bouge.Profane automatique.Quel est le taux de nos tics.
Je parle encore alors qu'une larmes'endort dans le chaos dans ces phrases.
Ce n'est qu'une orgie de mots, il faudrait que tu l'apprennes, ce n'est qu'une décision tu sais, et il faudrait que tu la prennes.Cafetière de velours engueulant le candide abysse,
Voûtant les abords de nos torts comme la tour de Pise.
Bosquet agoraphobe persiste en parade bleutée,
Le nuancer irrigue les formes comme la mer sur la jetée.Je suis parti comme ça de là, un jour de rien, sous un baromètre exécrable.
Vers cette fontaine ivre, une vision pitoyable.
Armement de pierre,des hirondelles de plâtre, c'est une fable.
Dans le sens perdu à l'image d'une poésie par essence instable.
Une odeur de safran.
Des stances aléatoires pour décorer mon appartement.Des compléments, des ornements,
Et toujours là bas,ce bijou d'or me ment.
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Une hilare neige de suie
PoetryRecueil de poèmes surréalistes. Il y a cette discipline qui consiste en une écriture de l'instinct, qui n'accepte aucune pause, aucune retouche. C'est un inconscient freudien qui vient se poser sur le papier, un état second qui ramène l'état éveillé...