Falling, Harry Style
Je marche dans les couloirs de l'hôpital essayant de retrouver mon chemin jusqu'à ma chambre. J'ai oublié d'amener ma seringue, et je dois aller me piquer avant que ça devienne plus urgent. Le sourire d'Alicia quand elle est entrée dans la salle à manger, me revient en mémoire et me fait sourire malgré moi. Elle avait vraiment l'air heureuse de tous nous voir. Elle a fait le tour de la pièce les larmes aux yeux en étreignant tour à tour tout le monde qui y était. Je m'en voulais un peu d'être partie à ce moment là, mais je devais partir à la recherche de mon médicament avant qu'il soit trop tard, et je dois avouer que l'émotion et l'ambiance devenait un peu dure à supporter pour moi, elle a ravivé des souvenirs douloureux, et des images d'un avenir douloureux aussi. Emerik c'était porté volontaire pour venir avec moi, mais je lui ai dit de rester avec sa soeur, les deux savions que c'est probablement le dernier Noël qu'il passera avec elle, et je ne voulais pas lui enlever une seconde de sa compagnie, et il n'avait pas insisté plus que ça.
Depuis quinze minutes je marche dans les interminables couloirs de cet hôpital, et c'est seulement maintenant que je me rend compte que cet hôpital est énorme. C'est pas normal de faire une demi-heure de marche pour se rendre d'un point A au point B dans un seul établissement. Bref, je pousse la porte du bloc de phase terminale et passe devant Cassandra qui me souhaite un joyeux Noël, je fais de même et continue ma route. J'ouvre la porte de ma chambre et me dirige directement vers ma table de chevet. Je fais mon petit rituel avant de finalement m'injecter le médicament. Je jette la seringue dans le bac du à cet effet et sort de ma chambre. À peine ai-je fais quelques pas dans le corridor que mes jambes se mettent à me picoter, comme si j'avais des milliers de petites fourmis qui marchaient dans mes veines. Je me rapproche du mur et m'accroche à la rampe, mes jambes se font de plus en plus lourdes et je commence à ne plus les sentir. D'un coup sans prévenir, je ne les sens plus du tout et je m'écroule par terre, comme s'elles m'avaient lâché d'un coup. Je me retrouve face contre terre et essaie de m'asseoir, mes je sens le même picotement commencer dans mes bras et ils deviennent vite douloureux. J'essaie de les bouger, mais ils ne n'obéissent plus, j'essaie de crier, mais je ne contrôle plus aucun de mes membres sauf mes yeux. J'essaie de ne pas paniquer, mais c'est un peu difficile quand on ne peut plus se fier sur nous et qu'on doive se reposer sur les autres pour être sauver. Je prend quelques profondes inspirations et attend patiemment que quelqu'un passe dans le couloir. Heureusement, j'entends des bruits de pas dans le couloir.
- Oh mon dieu, Florence! la voix de Cassandra retentit dans le couloir en écho comme dans une grotte.
Elle accourt et s'accroupît devant moi. Elle prend mon pouls et elle s'affole. Elle se lève d'un bond et court au bure des infirmières et appelle sur l'intercomme de l'hôpital le Docteur Laroche au bloc de phase terminale en urgence. Elle revient près de moi avec d'autres infirmières et me mettent sur une civière. Les infirmières courent dans le couloir et m'emmène je ne sais où. Mes paupières deviennent lourdes et se ferment tout seules. Le monde autour de ma civière se crient des informations et demande à d'autres infirmiers dans les couloirs d'aller chercher telle et telle chose. Le chaos devient de plis en plus lointain et la dernière chose que j'entend c'est Cassandra qui me crie de rester auprès d'elle mais sa voix est aussi basse qu'un chuchotis et je ne sais pas si je l'ai halluciné ou s'il était réel. La seule chose que je sais, c'est que j'ai vraiment le goût de dormir et de sombrer dans l'inconscience. La seule chose qui me retient, c'est la pensée qui me harcèle. Je sais que je suis en phase terminale, et je ne suis pas stupide, je sais que je vais mourrir bientôt, et je me demande si mon heure n'est pas venue. Tout est noir autour de moi plus aucun sons ne se fait entendre, mais bizarrement, je ne suis pas paniqué. L'endroit est tout ce qu'il y a de plus calme sur terre. Je pense à Emerik que j'ai laissé à l'autre bout de l'hôpital, il est entre de bonne mains. Même si je n'ai jamais vraiment porté sa mère dans mon cœur, je sais que c'est une bonne personne, qu'elle aime sa famille plus que tout au monde, et je sais qu'elle prendra soins de lui. Je sais aussi qu'est-ce qui l'a poussé à agir comme ça avec moi, elle est entrain de perdre sa fille et elle en est consciente, et je sais ce que ça fait de perdre l'être le plus cher au monde.Je sais que si je pars maintenant, il se remettra de ma mort et vivra sa vie comme si rien n'était arrivé. Cela lui prendra du temps mais il en sera capable il est fort. Le seul problème, c'est que moi je ne m'en remettrais pas. Peu importe où que j'aille je ne supporterais pas de savoir que je suis morte sans lui dire bye, sans lui dire à quel point je l'aime, sans m'être battu pour lui, parce que oui, maintenant j'ai une raison de me battre. Ça fait longtemps que j'aurais du commencer à me battre pour lui, pour nous. Je ne supporterais pas d'être partie et de n'avoir rien fait pour rester. Je veux être avec lui, plus que tout au monde, alors c'est ce que je ferai.
————————————
Je suis désolé d'avoir été absente aussi longtemps, je n'avais plus envie de continuer cette histoire, mais maintenant, j'ai décidé que j'allais la terminer, parce que vous le méritez, je vous remercie d'être aussi nombreux à lire cette histoire et j'espère vraiment que je ne serai plus jamais longue à ce point.
Je vous aime tous, passez un bon temps des fêtes même si vous ne pouvez pas voir votre famille pensez à eux, soyez heureux et faites attention!
Je vais essayer de reposter le plus vite possible!
VOUS LISEZ
Heureuse malgré tout (en pause)
RomanceJ'ai le cancer et je dois rester à l'hôpital. J'ai 17 ans et mon cancer dégénère vite. Les médecins savent que je vais mourir d'ici trois mois et ils me maintiennent quand même à l'hôpital. Mais quel entêtement! Vous savez que je vais mourir, laisse...