Jour 7 : Toujours pas d'indice

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J'ai interrogé tout mes collègues présents au travail, j'ai téléphoné à ceux qui étaient en repos. J'ai même posé des questions au patron. Il m'a répondu qu'il n'en savait rien mais qu'il allait continuer de chercher. Comme la police quoi !
En sortant du bâtiment, j'étais au bord de la crise d'angoisse, quand O m'a fait sursauter en me touchant l'épaule :

" Tout va bien agent J ?

- Moi je vais bien, mais sûrement pas B. Il a disparu depuis quelques jours et il est introuvable ! Vous m'aviez dit qu'il ne fallait pas s'inquiéter !

- Je suis désolé, je me suis trompé je pensais sincèrement qu'il était chez lui en sécurité, me répondit-il d'un air qui ne m'avait pas l'air si sincère.

- Et je fais quoi maintenant ?

- Laissez faire les autorités.

- Et s'il ne le trouvent pas ?

- Ils le trouveront, c'est leur métier.

- S'il n'est plus en vie, la dernière conversation qu'il aura eu avec moi aura été une dispute ! Je lui ai raccroché au nez en guise de dernier mot !

- Du calme, il est peut-être encore en vie.

- Je sais pas. C'est vrai que les espions mènent une vie dangereuse, mais nous travaillons en laboratoire, pas sur le terrain. Nous sommes sensés être plus en sécurité que les autres.

- On n'est jamais entièrement en sécurité, peu importe notre travail.

- Merci, c'est motivant comme message.

- Désolé. Si vous voulez, voici mon numéro de téléphone. Appelez moi si vous voulez discuter.

- Très bien, merci pour votre soutien.

- Y'a pas de quoi, bonne soirée."

Après cet échange, je suis rentrée chez moi. Je continue de m'inquiéter pour B, j'espère qu'il sera retrouvé. Au moins O est prêt à m'écouter si j'ai besoin de parler.

Le mystérieux OOù les histoires vivent. Découvrez maintenant