Premier 'Thomas'

377 27 4
                                    

Le bruit d'un moteur automobile avait retentit. Je m'étais retourné vers la voiture en question. Dans la noirceur je ne pouvais apercevoir de quelle couleur elle était. Un homme était sortit et avait verrouillé sa portière. Il s'était avancé vers Élisabeth, la fille en question. Elle le regardait, de haut en bas, des pieds au visage.

« T'es perdue ma jolie? » Lui avait-il demandé.

« Oh je t'en pris Thomas, arrête. »

« Au moins elle le connait.. » M'avais-je dis mentalement.

« Tu sais que tu ne peux pas être ici. » Il avait un ton ferme comme s'il lui ordonnait de partir.

« C'est bon je rentre. »

Il avait pris sa main et l'avais guidée jusqu'à sa voiture. Il avait sortit ses clef et en quelques secondes, ils avaient disparus sur la route.

***

J'avais toujours trouvé Élisabeth très différente. J'avais toujours voulu discuter avec elle. Pouvoir regarder ses yeux de près, pouvoir entendre sa voix s'adresser à la mienne. Ça avait pourtant l'air si facile. Mais c'était beaucoup plus compliqué que je ne le pensais. Les minutes passaient si lentement dans mon cours de chimie. J'avais décidé de prendre ce cours supplémentaire pour... elle. Elle lisait un livre. Chaque jours c'était le même. « Le contrôle. » était le titre. Chaque dimanche elle l'apportait à l'église. Chaque mercredi, elle changeait de page. Comme si, à chaque mercredi, une page s'ajoutait à l'histoire. J'avais souvent pensé qu'elle était surnaturelle. Vous savez, les vampires? Elle était trop blanche, trop parfaite. C'était trop. J'en avais parlé avec ma mère mais bon, comme toutes les mères, elle m'avait dis d'aller consulter un médecin, ce que je n'avais pas fait. Je pouvais passer des heures a réfléchir à elle. Pourquoi les gens détestaient la personne qu'elle était? Qu'est-ce qu'elle avait fait de mal pour qu'on la déteste? Je ne le savais pas jusqu'à ce dimanche. Je l'avais suivit jusqu'à l'église. Quand j'étais entré, elle était à genoux devant une statuette d'ange. Elle chuchotait des phrases que je me pouvais comprendre. Je m'étais assis sur un banc pour mieux l'entendre.

« Je suis désolée, pour tout. Tu sais, je ne suis pas bien ici. Les gens aiment les mauvaises personnes et détestent celles... comme moi. Redonne moi mes ailes je t'en supplie Gabriel. »

Incontrôlable 1 | l.tOù les histoires vivent. Découvrez maintenant