OS Baby ! ( Is it love ?)

One, two, three - Drogo & Sebastian

[ Je dédicace ce tout premier "One Shot" à @Vio971 et @Emy_Nobody sans qui cette publication n'aurait jamais existée...
Je vous invite à lire leur OS aussi et donc de visiter leur page !

Cet OS comporte des scènes matures (si vous n'y êtes pas habitué(e)s) mais si vous me suivez déjà sur ma fiction sur Daryl, ça vous ira parfaitement :)

Soyez indulgent(e)s, c'est ma première ! ]

Après avoir monté ces marches d'escaliers deux par deux, j'atteins enfin le quatrième étage, essoufflée comme si je venais d'achever un marathon. Le couloir est rempli d'étudiants, maintenant que la pause déjeuner a commencé. Certains sont assis dans un coin en train de manger leur sandwich, discutant sagement avec leurs camarades, d'autres sont plongés dans leur cours. Moi, je suis loin de leur univers. J'ai les jambes tremblantes, l'appréhension et l'excitation m'empêchent de reprendre un rythme cardiaque convenable.

N'ayant aucune envie d'entrer dans son bureau dans un tel état, je ralentis le pas au maximum et passe une main dans mes cheveux et sur mes vêtements pour me "rafraîchir" comme je peux. Mes mains sont moites, je fais tout pour me calmer et ne pas débarquer en sueur face à lui, même si ce ne serait pas la première fois que je transpirerais dans ses bras. La porte de son bureau apparaît enfin dans mon champ de vision, mon coeur bat à cent à l'heure. J'essaie de masquer mon trouble sur mon visage, même si les étudiants qui occupent l'espace n'ont pas l'air de s'intéresser à ma personne.

"Toc toc toc"

Mon coeur s'affole de plus belle.

... : Entrez.

Je reconnais sa voix, bien qu'à peine audible par le brouhaha qui m'entoure. Je ne sais pas pourquoi je suis aussi tendue, mais j'ai un pré-sentiment étrange que je n'arrive pas à ignorer. J'inspire profondément pour me redonner de l'assurance avant d'ouvrir la porte.

Sebastian est sagement assis à son bureau, plongé dans ses papiers. La pièce offre comme à son habitude une ambiance chaude, boisée, comme une cabane dans les bois en plein coucher de soleil. La fenêtre derrière lui est grande ouverte et donne vue sur les branches d'un arbre gigantesque de l'université. On pourrait presque y toucher quelques feuilles.

Sebastian : Ferme la porte, s'il te plait.

Comme si que j'allais la laisser ouverte...

Je m'exécute sagement avant d'avancer, mais Sebastian me coupe dans mon élan et lève les yeux vers moi.

Sebastian : Par fermer, je voulais dire verrouiller.

Bien... Voilà qui annonce la couleur...

J'inspire encore profondément pour tenter de me calmer, mais le "clic" discret du verrou fait réveiller des frissons dans tout mon corps. Tentative ratée.

J'avance enfin vers mon professeur qui a de nouveau plongé dans ses occupations, et fais le tour du bureau pour me mettre à côté de lui. Je plaque mes fesses contre le meuble et pose mes mains sur celui-ci, tout en me penchant légèrement en arrière afin de mieux voir son visage. Je commence déjà à m'embraser en repensant à nos ébats d'hier soir à son appartement, et également au cours pleins de sous-entendus qu'il a donné en amphithéâtre deux heures plus tôt. J'ai tellement envie que sa main se fraye un chemin entre mes cuisses serrées et qu'il me soulage enfin de cette tension dont il est responsable, mais rien n'y fait. Il m'ignore.

Sebastian termine ses dernières annotations sur des documents avant de les ranger soigneusement sur le côté. Une fois terminé, il s'installe dans le fond de son fauteuil avant de lever enfin les yeux sur moi. Ca y est, je le retrouve, cet homme au visage angélique qui cache ses cornes dans sa chevelure brune. Il a l'air tellement paisible, mais je peux ressentir le feu qui l'envahi.