En fin d'après-midi, je repris la route pour rejoindre Lola. J'envoyais un texto :
« j'arrive d'ici 1h, ça te convient ? kiss »
J'étais presqu'arrivé, quand elle me répondit :
« Je suis rentrée, je t'attends »
Je garai ma Fiesta dans l'allée. A peine avais-je franchi le seuil de la porte qu'elle se précipita sur moi.
-C'est trop dur, tout ça.... Je n'y arriverais pas...
-Mais si, ma belle, soupirai-je. Tu es plus forte que tu ne le croies. Le secret c'est de faire les choses les unes après les autres, ne pense qu'à une chose à la fois et tu verras que tu peux le faire. Et puis, même si c'est difficile, je te promets que la douleur va s'atténuer, sois patiente.
Elle semblait épuisée, physiquement et émotionnellement. Je la câlinais. Je l'entrainais sur le canapé. Nous étions assis côte à côte, sa tête sur mon épaule, son dos contre mon torse, mon bras sur son ventre. Il semblait que ma tendresse était le seul remède qui pouvait l'apaiser.Un long moment passa en silence. Elle caressait négligemment mon bras, ses ongles glissaient lentement sur ma peau, me donnant des frissons. Puis elle attrapa ma main et la guida sur sa poitrine. Sa respiration se fit plus profonde, je sentais sa cage thoracique se soulever amplement. Sa main m'encouragea à continuer mes caresses, à travers le fin tissu de son tee shirt, je sentais son téton durcir.
Je ne savais pas si je devais résister ou pas. Je ne pouvais pas la repousser encore ! Et surtout, je n'en avais plus la force. Cela faisait des semaines que je n'avais pas baisé, et la frustration de ces derniers jours n'arrangeait rien. Rien que de la sentir appuyé contre moi avait fait naître une belle érection dans mon pantalon alors si en plus elle me provoquait, je ne répondais plus de rien.
Elle se retourna et vint s'assoir sur moi. Elle enleva mon tee shirt. Je posai mon front contre le sien :
-Tu es sûre ? Tu ne veux pas attendre ?
-Attendre quoi ?
-J'en sais rien, je ne veux pas que tu regrettes, c'est tout, murmurai-je.
Son regard plongea dans le mien. Ses yeux verts, suppliants me firent chavirer et je l'embrassai tendrement. Ses lèvres douces et pulpeuses suçaient les miennes. D'un geste lent, j'attrapai le bas de son tee shirt et le remontait tout en caressant ses flancs, mettant fin à ce délicieux baiser. D'un mouvement habile, je dégrafai son soutien gorge. Elle l'enleva, faisant passer lentement les bretelles l'une après l'autre le long de ses bras.
Elle me dévoilait sa poitrine pour la première fois. Je découvrais la rondeur de ces seins, leur belle forme de pommes, leurs aréoles brunes et hautes, entourant ses petits tétons durcis, et pour la première fois, ce n'était plus ces yeux qui m'hypnotisaient. Ma main fut attirée par ces collines qui promettaient douceur et chaleur. J'empaumais sa poitrine et la malaxait doucement, lui arrachant un soupir.
-Tu es si belle....murmurai-je avant de l'embrasser encore.
Nos corps se touchaient, ses seins tendus frottaient sur mon torse. Mes mains caressaient la peau chaude et soyeuse de sa poitrine.
Ma bouche descendit sur son cou, le léchant, le goûtant. Je découvrais sa saveur subtilement salée, elle m'envoutait. Elle rejeta son buste en arrière, prenant appui sur mes cuisses me donnant champ libre. Je me repaissais de sa peau, la mordillant légèrement. Je la dégustais lentement, son cou, sa clavicule, ma langue se promenait sur sa peau, laissant un sillon humide.
Ma bouche descendit encore et trouva ses seins généreux. Ses aréoles brunes, fripées par le désir entouraient ses tétons qui pointaient, arrogants, ils me défiaient. Mes lèvres s'emparèrent de l'un deux, le faisait prisonnier, le mettant au supplice. Tandis qu'une de mes mains malaxait délicatement son sein, l'autre maintenait fermement son dos. Je prenais mon temps pour déguster sa poitrine ainsi offerte, pour en savourer l'indescriptible douceur. Ses soupirs se transformèrent en légers gémissements, sa peau se couvrait de frissons, visiblement le traitement que j'infligeais à ses seins semblait à son goût.
Après un long moment, elle me repoussa et redressa son buste. Elle déboutonna mon jean, constatant en même temps l'effet qu'elle me faisait. Sa main s'insinua sous mon boxer et caressa la manifestation physique de mon désir. J'appuyais ma tête contre le dossier et fermai les yeux, appréciant la plénitude de cette caresse. Elle en profita pour dévorer mon cou puis mon large torse. J'en grognais de plaisir. Mes mains quittèrent ses magnifiques mamelons pour migrer vers ses hanches encore recouvertes de son short.
Je la laissais imposer son rythme, me savourer, mais j'en voulais plus, alors je plaçai mes mains sous ses fesses et l'avertit :
-Accroche-toi.
Je me relevai en la soulevant, ses jambes me serraient fort et ses bras agrippaient ma nuque.
-Quel lit ?, demandai-je.
-Ma chambre.
Je la déposai sur le matelas, en lui enlevant d'un même mouvement, son short et sa culotte. Je découvrais son pubis recouvert d'un petit triangle de poils bruns qui surmontait ses lèvres fines. Elle me regardait d'un air gourmand, une lueur farouche dans les yeux et me fit signe d'approcher d'un geste explicite de l'index.
Dieu qu'elle était belle, allongée nue, offerte à mon regard, à mes envies !
Je ne me fis pas prier et commençai à lécher son ventre, son nombril tout en caressant ses hanches, sa poitrine. Je luttais pour rester tendre, j'avais une furieuse envie de la mordre, de la posséder. Mais je voulais aussi couvrir son corps de baiser, le mémoriser avec mes lèvres.
D'un mouvement lent, je la fis basculer sur le ventre, offrant ainsi son postérieur à mon regard. Je me mordis les lèvres tellement son cul était sublime, idéalement galbé. Je découvrais aussi le tatouage dans son dos, un magnifique dragon chinois serpentait de la naissance de ses fesses jusqu'entre ses omoplates, mettant en valeur la cambrure de ses reins et la finesse de son grain de peau. Il donnait à son dos un caractère particulièrement sexy. De ma main j'en effleurais les contours partant du haut pour terminer par ses fesses, lui arrachant des soupirs de contentement.
-Magnifique...soupirai-je.
-Mon tatouage ?
-Oui, aussi...
Puis son cul m'appela et je ne pus résister à l'envie d'embrasser puis de mordre ses fesses, à les malaxer fermement. Elle gémissait, bougeait, mais n'essayait pas de se dérober, au contraire son corps cherchait le contact avec ma bouche, mes dents, ma langue. Mes doigts s'aventurèrent vers son sexe et mon majeur s'immisça dans sa fente, caressant ses lèvres gonflées et juteuses.
J'adorais la sentir fiévreuse, pantelante mais je devenais impatient moi aussi, tellement à l'étroit, l'entrejambe emprisonné dans mon pantalon, que cela en devenait douloureux.
Elle se retourna brutalement, m'attrapa le visage et me dit « Prends-moi... », anéantissant le peu de lucidité qui me restait. Je me débarrassai de mon pantalon et de mon boxer rapidement et me collai à elle. Elle écarta les jambes pour me laisser m'installer entre elles. Mon sexe enfin libéré, dur, frottait contre le sien. Ses lèvres s'ouvraient toutes seules tellement elles étaient lubrifiées invitant ma queue vers sa grotte. Je n'avais qu'à donner un coup de rein pour la pénétrer. Dans un dernier sursaut de raison, je l'avertis :
-Je n'ai pas de capotes...
-Y'a pas de danger de mon côté et du tien ? demanda-t-elle.
-Je suis clean, assurai-je.
Après ma rupture avec Célia, j'avais refait un test qui m'avait rassuré, même si je n'avais pris aucun risque. Les seules avec qui je ne m'étais pas protégé étaient Déborah et Laëtitia et je les savais saines.
-Viens, soupira-t-elle en appuyant ses pieds sur mes fesses.
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Les yeux de Lola
RomanceMatt est un célibataire qui profite de la vie. Il passe d'une femme à l'autre sans s'investir dans une relation. Son quotidien va être bouleversé par une rencontre... Attention, scènes explicites.