Chapitre 2 :

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Voilà, deux jours étaient passés depuis cet "incident". Pendant le week-end, Quentin était revenu me voir. Ça me rappelait le bon temps, quand on était en couple et que tout allait bien dans le meilleur des monde. Il m'envoyait aussi des tonnes et des tonnes de messages je n'y répondais pas toujours. J'étais en colère contre lui mais comme avant notre séparation, du moment qu'il était à côté de moi, je n'arrivais pas à lui en vouloir. Donc, je disais, aujourd'hui, nous sommes lundi. Qui veut dire lundi, veut dire fin du week-end et fin du week-end signifie reprise des cours et donc retour au lycée et aux connards finis qu'il abrite.

Je pris donc le chemin de l'enfer, me préparant mentalement à ce que j'allai devoir subir. Comme tout les matins de cour en fait. Mais aujourd'hui j'avais une nouvelle question en plus du "Qu'est ce que je vais devoir subir aujourd'hui?". Maintenant il y avait aussi le "Est-ce-que Quentin allait assumer ce qu'il m'a dit ce week-end?". De toute manière j'allai bientôt le savoir, je me trouvai maintenant juste devant les portes du lycée. Je pris mon courage à deux mains et les poussai. Comme d'habitude, des gloussements s'étaient fait entendre sur mon passage. J'y étais habituée mais, je ne sais pas, aujourd'hui ce n'était pas pareil. Tout le monde me regardai en rigolant. Même ceux qui d'habitude n'en on rien à faire se foutaient de ma gueule. J'arrivai vers mon casier et, c'est le que je découvris avec horreur la raison de leur moquerie. Au dessus du casier, il y avait une grande banderole avec écrit "Bonne anniversaire sale pute". Mais ce n'était pas mon anniversaire aujourd'hui, il me fallut un temps pour comprendre, que l'anniv dont ils parlaient étaient celui du jour où j'étais censée avoir trompé mon mec. Mais, ce qui m'avait choqué, ce n'était pas la banderole mais les photos qui l'encadrait. Elles me représentaient toutes, elles devaient avoir été prises lors d'une faites, j'étais totalement bourrée. Je me souviens maintenant de quelle soirée c'était. Celle de l'anniv de Léa, dans sa maison, j'avais beaucoup trop bu, et si je me souviens bien, on m'avait aussi fait fumer des matière illicites. Bon, je ne vais pas vous les décrire, je dirai juste quelles étaient compromettantes pour le peu d'honneur qu'il me restait. Je partis m'enfermer dans les toilettes. Les larmes coulèrent d'elles mêmes. Soudain, la porte s'ouvrit, je l'avait pourtant fermée à clé. Léa entra accompagnée de sa petite bande de toutou. Quentin était là. Son visage n'exprimait rien mais on pouvait lire de la pitié dans ses yeux. De la pitié.... Ce fils de p***. Les larmes redoublèrent.

- Alors ma p'tite p....

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que je lui mois une baffe mémorable.

- T'es sérieuse là? Putain t'a trop cru.

Un de ses chiens me mis son poing dans l'œil puis, ils tournèrent les talons. Je restais un long moment à pleurer agenouiller sur le carrelage. Ce fût la sonnerie qui me sortis de ma transe. J'attendis d'être sûr que les couloirs soient vides avant de me précipiter vers les portes. Je courus aussi vite que je le pouvais , arriver chez moi, je fonçai dans la cuisine. Dieu merci, ma mère travaillait aujourd'hui. Je saisis la première lame qui me tomba sous la mains et me traçai le premier trait. (NDA : NE FAÎTES SURTOUT PAS ÇA, ÇA NE SERT A RIEN) Ma colère me faisait oublier la douleur, ce n'était pas la première fois que je me mutilais. Les larmes continuèrent de couler. Mon désastre terminé, je partis dans ma chambre, les bras en sang, laissant parfois des marques sur les mur ou des gouttes tombaient par terre. Une idée mesquine me traversa l'esprit. Arrivée dans ma chambre, je me déshabillai avant d'enfiler une robe, ce n'était n'importe la quelle, c'était celle que je portais lors du bal d'automne l'année dernière. Je pris une photo de Quentin moi et marquai ceci au dos:

"Tu sembles avoir fait ton choix"

Puis j'en pris une autre que je garda avec moi. La folie et le désespoir terminèrent par avoir totalement le contrôle sur ma personne. Je me précipitai vers la salle de bain, je trouvai un paquet d'aspirine et le paquet de somnifère de ma mère. Sans réfléchir, de toute ma je n'étais plus en capacité de le faire, j'avalai un cachet de chaque. Plusieurs si bien que j'avais terminer les deux boîtes. Bon elles étaient entamées mais quand même, ça représentait un dose astronomique de médicament. Le flux de sang qui s'écoulait de mon poignet gauche, celui que j'avais entaillée, s'intensifia. J'essayai tant bien que mal de faire un poing de compression avec mon autre main mais s'était peine perdu. Bientôt, je fus prise de somnolence, le noir commença doucement à m'entourer, mes se fermaient d'eux même malgré mes efforts pour les garder ouverts. Je m'effondrai, plongeant peu à peu dans un coma profond.

PDV externe:

Quentin, n'ayant pas vu Nolwenn revenir en cour, se décida à aller chez elle à la pause de 10heures, de toute manière, il n'avait pas cour après. Il faussa donc compagnie à son groupe "d'amie", tant soit peu que l'on puisse appelé ces personnes comme ça, et pris la direction de la maison de la rousse. En arrivant, il remarqua que la voiture de sa mère n'était pas garée devant elle supposait donc que cette dernière travaillait mais en même temps, la porte était ouverte et Nolwenn n'avait pas de père, ce dernier étant mort quelques années plus tôt. Il entra donc dans la maison.

- Nolwenn? appela-t-il

Aucune réponse de vint.

- Nono?

Toujours rien, il avança dans la maison, il avait un mauvais pressentiment qui se confirma quand il découvrit des traces de sang sur les murs. Il les suivit jusqu'à sa chambre. Là, il ne retrouva personne, juste une photo qui les représentaient tous les deux qui s'embrassaient presque, les deux semblaient amoureux. Derrière elle lui avait laissé un mot qui le fit culpabiliser.

"Tu semble avoir fait ton choix

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"Tu semble avoir fait ton choix."

Il descendit ensuite, suivant de nouveau les marque de sang quoi quelles se faisait plus rare. Il pénétra dans la salle de bain du deuxième étage. C'est là qu'il découvrit son corps. Son premier réflexe qu'il eu fût de crier. Le second de pleurer et pour terminer il eu la bonne idée d'appeler les secours. Ils arrivèrent, quelques minutes plus tard. Ils les emmenèrent, lui et Nolwenn, en urgence à l'hôpital. A ce moment, Quentin dût patienter en salle d'attente car on lui avait interdit de voir la jeune femme le temps qu'il lui administre les premiers soins. Le téléphone de la rousse sonna, c'était sa mère.

- Allo.

- Nolwenn pourquoi tu n'es pas en cour!!!

- Désolé madame, ce n'est pas Nolwenn c'est Quentin nous sommes à l'hôpital.

- Quoi!?! Pourquoi?!!

- Euh... Elle... Elle a fait une tentative de suicide. Je ne sais pas encore comment elle va.

- Je... Je... J'arrive tout de suite.

Elle raccrocha aussitôt. Cinq minutes plus tard, elle déboula dans la salle d'attente. Elle s'arrêta net et chercha le jeune homme du regard. Quand elle l'eut trouvé, elle lui fonça dessus en criant:

- Où est-elle? Comment va t elle? Que c'est il passé?

- Je ne sais pas.

Elle se prit la tête dans ses mains et éclata en sanglot. Le mensonge de Quentin lui pesait mais il ne pouvait pas lui dire... Pas alors qu'elle était dans un état de détresse. Une longue heure passa peut-être même deux ou trois, personne ne le savais vraiment. Un médecin arriva enfin vers les proches de la blessée. Il avait une mine grave qui inquiéta beaucoup ceux qui patientait.

- Madame, nous avons une bonne et une mauvaise nouvelles. Bon... commençons par la bonne.. Nous avons réussit à stabiliser l'état de votre fille, elle est toujours vivante mais malheureusement, elle plongeai dans un profond coma.

La femme s'effondra en hurlant.

- Elle... elle peut encore vivre?

- Nous ne savons si elle va se réveiller, si oui, nous ne pouvons pas dire quand. Elle est dans un coma végétatif Monsieur.

Il serra fort la photo qu'il avait retrouvé dans la chambre de Nolwenn à l'intérieur de sa main, laissant les larmes coulées le long de ses joues.



Voilà comment je me suis retrouvée expulsée dans un monde inconnu.

Perdue au passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant