IX.

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9.




















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Je donne son doudou à Kemil et le pose sur le canapé à côté de son père. Après ça je retourne en cuisine et ramène tout ce que j'avais préparer pour le petit-déjeuner sur la table du salon. Quelques minutes plus tard nous sommes rejoins par Isaac.

Azar - Tu ne travaille pas aujourd'hui ?

Isaac - Non.

Azar - Mhm.

Naïm - Cet après-midi je vais à l'hôpital.

Isaac - J'ai un truc à faire, j'irais voir maman demain.

Azar - Putain ça me fait bizarre de vous voir... là.

Je vois Isaac et Naïm lui jeter un regard noir du coin de l'œil.

Azar - Non mais par ce que pour moi vous êtes encore en prison quoi. Du coup ça me fait bizarre.

- Vous vous connaissez depuis longtemps ?

Azar - Depuis petits ouais.

- Mhm, et vous ne vous êtes jamais séparés ? Jamais trahis ?

Isaac - Non, pourquoi ?

Azar - Non, tu dis ça comme si c'était un passage obligatoire *rire*

- Non je demande juste...

Isaac - Ce n'est pas par ce que tu vis entourer de traître que tout le monde l'est forcément.

Naïm - *rire nerveux* C'est toi qui dit ça ?

- Commencez pas...

Naïm - T'as jeté ton propre frère en prison.

Isaac - Pour le bien de ma mère.

Naïm - T'as dit quoi là ?

- Naïm laisse tomber calme toi !

Isaac - T'as très bien entendu. Tu la faisais pleurer tous les soirs. Tu ne t'en rendais même pas compte.

Naïm - Arrête de raconter de la merde par ce que là, je te jure que t'es en train de me chauffer Isaac.

- Naïm, ton fils.

Je le vois souffler et quitter la table sûrement pour aller dans la chambre. Je termine de manger avant de le rejoindre. Il avait sortis une cigarette et étais posté au bord de la fenêtre.

- Tu sais très bien qu'il fait tout pour te pousser à bout Naïm. Ne rentre pas dans son jeu s'il te plaît.

Naïm - C'est pas facile. C'est pas facile Nayah.

- Je sais, mais fais le. Ou alors fais le au moins pour ton fils.

Naïm - Mhm. Cet après-midi tu viens voir ma mère avec moi.

- Cet après-midi ?

Naïm - Oui.

- Ok, pas de soucis.

Naïm - Si tu veut on attend un peu.

- Non, ça me va.

Naïm - Mhm.


[ . . . ]


L'après-midi nous avons donc pris la route direction l'hôpital pour rencontrer la mère de Naïm. Dans la voiture on aurait dit une vraie petite famille. Une famille classique avec la mère, le père et le fils. Une famille qui ne cesse de s'agrandir. De l'extérieur on ne pouvait pas voir ce qu'il se cachait dans notre passé.

Nayah - Cœur Enfermé IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant