Chapitre 27

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Aaron


Je suis assis au bord du lit ou nous avons finit nos ébats bouillant avec Solène. Ma belle dort toujours. Je ne la réveille pas. Je descends et me sers un café. Je sors ensuite prendre l'air marin. Le soleil commence tous juste à ce lever sur la plage. Cette vue est splendide. Je ne me suis, jamais senti aussi bien, depuis des années. Deux ans pour tous vous dire. Solène est comme un ange qui est venu me libérer de cette douleur, que j'ai en moi puis ce jour. Ce jour, ou je n'ai plus cru en l'amour. Ce jour, ou je n'ai plus eu confiance aux femmes. Solène et moi sommes pareilles. Déchirer, de l'intérieur. Nous, avons tous deux peur d'avancer. Peur, de retomber et de devoir tous recommencer à nouveau. Quand, je suis prêt d'elle, je peux ressentir tout ce qu'elle à pu endurer avec ce connard, qui était son mari. C'est pour cela, que je ne laisserais pas cette ordure, gagner le procès. Pour cela, il faut qu'en rentrant sur Paris, nous faisions comme si de rien étais. Il nous faut rester pro, au bureau. Et faire attention que cette vipère de Dolorès, ne nous surprennent pas. Je ne veux plus, la quitter. Je me sens bien avec elle. Je revis enfin. Je ferme les yeux, un instant respirant cet air qui me plaît tant. Je pourrais demander à Solène de tous quitter pour venir vivre ici avec moi ?
Je n'ai pas le temps que réfléchir à ma propre question. Que deux mains viennent se glisser sur mon torse. La tête de ma douce ce pose sur mon dos m'enlaçant.


– Tu es bien matinale ? Me dit elle
– Je n'arrivais plus à dormir !


Elle désert ses bras de moi et viens ce poster à mes côtés me regardant.
–Qu'est-ce qui se passe Aaron ? Est ce ma présence qui te perturbe ?
Sa présence qui me perturbe ? En aucun cas, elle me perturbe. Pour moi la voir vagabonder dans cette maison et un vrai bonheur. C'est comme si cette maison n'attendait qu'elle. Je passe ma main sur sa joue, elle ferme les yeux à son contact. Puis, elle prend ma main dans la sienne.
Dit moi Aaron !
Je me disais seulement....
– Oui ?

Je ne peux pas lui dire, que j'aimerais que nous abandonnons tous pour venir habiter ici ensemble. Je viens seulement de la retrouver. Je ne voudrais pas l'effrayer.
Je me disais, que cette maison m'avait manqué !
– Alors, pourquoi être parti d'ici ?
– Pour recommencer une nouvelle vie.

Elle me regarde perplexe. Je ne peux, quand même pas lui dire les raisons de mon départ .Mais, si tu le peux et tu vas lui dire. Me souffle ma conscience.
– Il faut que je te dise quelques choses.
– Oui... Je t'écoute ?
– Tu sais que j'ai fait mes études sur Paris et ouvert un cabinet là bas.
– Oui, puisque j'y travaille.
– Mais, il y a deux ans, j'ai failli tous arrêter pour venir vivre ici....
– Pour qu'elle raison ?

Je déglutis et ferme les yeux.
Une femme !
– Une femme ? Aaron, je ne comprends pas où tu veux en venir !
– J'étais fiancé.... Etnous allions, nous mariés...

– Oh... Et... Pourquoi, tu ne l'es pas ?

– Elle à préférer filet, me laissant en plan devant l'hôtel !
– Pourquoi ?

C'est ça la question que je me suis posée. Pourquoi ?
– Alors, c'est pour cela que tu ne défends aucun mariage ? Tu ne crois pas en l'union de deux personnes ?

Je ne réponds pas. Et n'ose pas la regarder. Ce souvenir, m'est trop douloureux. Je me revois devant l'hôtel attendant Camilia. Les portes de la chapelle s'ouvrir sur une de ses demoiselles d'honneur, courant vers moi. Et me déposant, cette foutue lettre dans les mains. Je me suis promis ensuite, de ne plus jamais tomber amoureux d'aucune femme. Qu'elle me serviront que pour mon plaisir. Mais,quand j'ai vue Solène, quelques chose de nouveau s'est rallumé en moi.
Nous faisons tous des erreurs, Aaron. Et pour moi, Jimmy en était une. Plus, jamais je ne referais une erreur de ce genre. Nous devons vivre l'instant présent. Et ne pas se soucier de ce qu'il pourrait arriver. Laissons le passé derrière nous. Et vivons pleinement, cette vie qui s'offre à nous. J'ai la chance de pouvoir recommencer tous de zéro. Et de pouvoir revoir ma famille, grâce à toi. Je ne veux pas que l'on se promette la lune, mais si le ciel nous à réunit. C'est qu'on doit se venir en aide. Ne nous promettons pas de nous aimer, laissons le temps au temps. Mais, promettons nous d'être bien ensemble. S'en étouffer l'autre. Sois mon meilleur ami.
Je la regarde avec un sourire. Ses mots, retentissent en moi. C'est exactement ce que je pense. Puis, je lance pour détendre l'atmosphère :
– Meilleur ami avec avantage en nature !
Elle rigole puis me fait une petite tape sur le torse, avant de se blottir contre moi. 

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