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22h00, Nice, 2018.
Il me regardait dans les yeux, les sourcils froncés, tandis que je baissai les miens de peur d'affronter son regard.
Son regard était beaucoup trop intense. Il pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert. Si je continuait sur cette lancée il allait pas tarder à découvrir que je mentais.
Hayden : Ivly regardes moi.
Je ne pouvais pas. Je savais que j'allais craquer et il ne fallait pas car sinon mon plan tomberait à l'eau.
Je fis un pas en arrière mais il me rattrapa le bras pour me rapprocher de lui encore plus que je ne l'étais déjà.
Hayden : Regardes moi dans les yeux et redis ce que tu viens de me dire.
Les larmes commencèrent à monter.
Ma conscience souleva un sourcil l'air de dire « putain Ivly ressaisis-toi, tu va tous gâcher ».
Mais comment pourrai-je ? Je sais très bien que ce que je m'apprêtai à lui dire allait le détruire encore plus qu'il ne l'était déjà.
Mais si je ne faisais rien je savais qu'il commencerait à douter de mes paroles. Je pris donc mon courage à deux mains et plantai mon regard dans le sien.
La tristesse que j'y vis me brisa le cœur.
J'avala ma salive pour ne pas pleurer et pris la parole.
Moi (Ivly) : Tu m'as très bien compris. C'est terminé. Toi et moi c'était que du vent, ça signifiait rien pour moi.
Bien sûr c'était un mensonge. Je n'ai jamais aimé quelqu'un autant que lui. Mais je devais lui mentir.
Pour lui, je n'avais pas le choix.
Je vis ses yeux s'assombrir . Je savais qu'en ce moment même il devait penser qu'on lui mettait un énièmes couteaux dans le dos.
Hayden : Tu mens.
L'intonation de sa voix me fit mal. Je pouvais y entendre tout le dégoût qu'il ressentait envers moi.
Je serra mes points pour retenir mes larmes.
Concentres toi Ivly, Concentres toi.
Tu ne peux pas pleurer devant lui.
Moi : Arrêtes 2 secondes stp, t'en trouveras d'autre une meuf t'inquiètes pas.
Hayden : Donc après tous ce..
Moi : Ça sert à rien de parler plus. C'est terminé c'est tout, y'a pas à chercher plus loin.
Il s'apprêtait à reprendre la parole. Mais je le coupa dans sa lancée ne supportant pas d'entendre ça voix remplie de reproches.
Moi : Je vais te laisser. Bonne continuation à toi.
Puis je partis aussi vite que possible, le laissant là tout seul, priant au fond de mon coeur qu'il me retienne.
