Etre cadette et forte // Bellamy Blake

Chapitre 1

J'observe la Terre depuis le hublot qui est présent dans ma cellule. Je souffle longuement, faisant un calcul rapide dans ma tête, dans quelques mois cela fera 4 ans que je suis enfermée dans ce trou à rat, quasiment en même temps que le jour de mes 18 ans. Un soupire se dégage de mes lèvres, ce jour fatal où le chancelier viendra me chercher pour m'envoyer à la dérive pour le simple fait d'être née... Alors que je me penchais une nouvelle fois sur mes calculs et mes pensées qui me hantait l'esprit, la porte de ma cellule s'ouvrit en fracas. Les gardes qui entrèrent n'avaient pas de plateau repas. Ils étaient là pour m'envoyer à la dérive.

« Prisonnière 284, face au mur.

- Que se passe-t-il ? je m'écris en m'avançant, prête à combattre.

- On se tait et on s'exécute, m'intime le premier garde. Tendez votre bras droit.

- Je ne ferais rien du tout, ce n'est pas encore mon heure, je n'ai pas encore 18 ans ! je leur dis en essaie de leur faire perdre du temps.

- Sans discuter, m'ordonna le deuxième garde en sortant sa matraque électrique. »

Je sens que je ne vais pas aimer ce qu'il va se passer. Alors que le premier garde s'avance vers moi, un bracelet ouvert en main, ce bracelet contient des piques avec un concentré d'énergie au bout. J'aime vraiment pas ça. Je me mets en position de combat, ce n'est pas mon heure, et je ne compte pas mourir maintenant. Le second garde essaie de me donner un coup de matraque, mais je lui attrape le poignet et inverse sa direction, le faisant s'électrocuter lui-même. Le premier garde essaie de me contrôler, en vain, puisqu'il se retrouve à terre après un uppercut de ma part. Une fois la voie libre, je cours jusqu'à l'extérieur de ma cellule en claquant la porte derrière moi et le spectacle qui s'offre à moi m'horrifie. Des tonnes d'adolescent sont eux aussi sortis de leurs cellules sous la force. Soudain je suis interpellée par deux ou trois gardes qui se rendent compte que je n'ai pas leur stupide bracelet et que je ne suis pas escortée de gardes. Je commence à courir, en esquivant un garde, les deux autre étant à ma poursuite, mais je me retrouve coincée entre cinq gardes. J'attends qu'ils attaquent pour envoyer l'un des leur valdinguer sur un de ses potes, et combattre comme je peux les trois autres, mais alors que j'allais en mettre deux KO d'un coup, je sens comme une aiguille s'enfoncer dans mon cou et mes paupières se ferment toutes seules, me faisant tomber violemment au sol. La dernière chose dont je me souviens, c'est de sentir ce foutu bracelet être accrocher à mon poignet, puis le trou noir.

Je commence à reprendre conscience à cause d'une forte secousse. Je finis par ouvrir mes yeux après quelques instants. Je ne vois que des adolescents autour de moi, tous sont accrochés à des sièges, je me regarde, comme moi apparemment. Je retire ce que j'ai dis car un jeune homme est actuellement en apesanteur en face d'une blonde et d'un... du fils de Jaha, Wells. D'ailleurs en parlant de Jaha, celui-ci nous parle via une grande télévision., mais je n'écoute pas son discours, je m'attarde sur les deux autres débiles qui ont détachés leurs ceintures et qui se promène dans ce qui nous sert d'habitat et de moyen de transport qui nous amène je ne sait où. Soudain, une grosse secousse propulse les trois idiots contre un mur et des cris se font entendre. Je m'accroche au harnais qui me maintiens actuellement en vie alors que la transmission du chancelier se coupe. Je ferme les yeux, espérant que cela me maintiendra en vie. Malgré tout, je vois à travers mes yeux fermer les lumières du vaisseau qui clignotent et je ressens chaque secousse, puis d'un seul coup, plus rien. Plus de bruit, plus de secousse et plus de clignotement. Pendant une demie seconde, je crois que je suis morte, mais je finis par ouvrir mes paupières et je vois tout le monde qui se détache. La plupart d'entre eux vont voir leur amis, voir si ils vont bien. Je me détache et je commence à marcher lentement à cause de mes jambes qui tremblent, elles n'ont apparemment pas apprécier ce voyage.