Chapitre 3

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- Mais je n'en sais rien Sivannah! Arrête de me demander, je ne suis pas dans les affaires de maman!

Voilà plus d'une semaine que j'harcèle ma petite sœur pour en savoir plus sur les potions que j'ai livré au palais, mais Pily refuse de coopérer. Soit elle ne sait rien, soit elle
ne veut vraiment pas que je sois au courant.

- Maintenant, il faut que tu ailles donner arracher les mauvaises herbes du jardin de madame Rewner, m'ordonne t-elle.
- Arrête. Ne me parle pas comme ça.

Vexée que ma propre sœur me traitre comme une malpropre, je tourne les talons rapidement et traverse le salon en furie. Mais Pily me suis et m'attrape par le bras.

- Pardon Siva. Je ne voulais pas...

Mais c'est trop tard, je claque déjà la porte en sortant. Dehors, l'atmosphère est légère. Le début de l'automne refroidit l'air, mais l'air de l'après-midi est encore chaud. Je profite du chemin pour retirer mon vieux chandail noir et mettre mes gants pour protéger mes doigts des bestioles que je pourrai trouver dans le jardin de madame Rewner.

La vieille femme m'ouvre la porte et je pénètre rapidement dans sa petite maison. Remplie de babioles effrayantes, la maison de madame Rewner ressemble à une maison hantée.

- Bonjour ma jolie. Veux-tu quelque chose à boire? Propose t-elle.
- Merci madame. Mais je ne veux pas vous mettre dans le pétrin.

Être gentil avec les humains n'est pas bien vu ici, et je ne veux pas qu'elle est des soucis.

- Je veux que tu viennes t'asseoir cinq minutes avec moi. Je te l'ordonne Sivannah, insiste t-elle.

Je n'ai pas le choix. Nous nous dirigeons vers la cuisine et je m'assois sur une des chaises en bois. Elle grince un peu, mais elle est confortable. La vieille dame pose son bras sur mon épaules en passant derrière moi et se dirige vers le placard au dessus de la fenêtre. Elle attrape sa baguette posée délicatement à côté de l'évier et l'abaisse d'un geste assuré. Deux tasses sortent du placard, déjà prête. Le thé est fumant lorsque les tasses se posent sur la table. Je baisse la tête, gênée par cette attention mais surtout jalouse de ne pas être capable d'en faire de même.

Madame Rewner repose sa baguette et s'essuie les mains sur son tablier rose avant de venir me rejoindre à table.

- Parle moi ma petite. Comment vas-tu? Ta mère m'a dit pour...

Elle se tourne vers sa baguette puis revient soutenir mon regard. Je sens que des larmes montent une nouvelle fois, mais je me retiens. J'hausse les épaules et je bois une gorgée de thé.

- Je ne comprends pas. Pourquoi mes parents et mes sœurs sont ils sorciers, et moi, je n'en suis rien? Je murmure.

A son tour, elle boit une gorgée. Elle me fixe toujours puis, une fois que la tasse est à nouveau posé sur la table, son regard s'obscurcit. Elle pose à présent sa main sur la mienne puis ajoute:

- De plus grandes choses te sont destinées, la jolie.

A peine a t-elle terminé que l'alarme d'urgence du royaume se met à résonner dans la rue. Je sursaute et madame Rewner enlève sa main de la mienne. Elle ouvre la fenêtre de la cuisine, et le bruit de l'alarme s'intensifie et la voix du préfet se met à hurler.

« Chers habitants du royaume. Nous avons une bien triste nouvelle à vous annoncer. La reine est morte. »

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The demon of the dark crownOù les histoires vivent. Découvrez maintenant