Nayah - Cœur Enfermé II

XVII.

17.

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Une semaine plus tard.

Naïm gare sa voiture devant une maison pas loin d'une zone industrielle. La maison n'était pas forcément immense mais c'était une belle maison familiale. Instinctivement je me suis imaginée dans une maison comme celle-ci avec ma petite famille. Mais bizarrement cette image me paraissait bien loin.  On descend de la voiture et Naïm récupère Kemil. A 7 mois de grossesses j'ai l'impression de ressemblé à une grosse baleine.

Naïm - Putain dans un peu plus d'un mois maintenant, non ?

- Mhm

Naïm - Arrête de stresser je te vois trembler d'ici *rire*.

- C'est pas de ma faute...

Il passe sa main dans mon dos pour me rassurer. Je sais que Naïm est là mais rencontrer la belle famille c'est toujours aussi stressant je pense. On sonne à la porte et c'est une petite femme qui vient nous ouvrir.

Femme - Oh, Naïm je ne pensais pas que tu serait venu.

Naïm - Surprise ! *rire*

Femme - Oh, je vois que tu nous a ramené deux surprises avec toi.

Naïm - Tata je te présente Nayah, ma copine et notre fils Kemil. Nayah, je te présente ma tante Samia.

- Bonjour.

Tante Samia - Bonjour Nayah. Entrez, entrez, ne restez pas dehors.

Nous sommes rentrés et elle nous a dirigé dans la grande salle à manger où toute la famille de Naïm était présente. Nous avons dû salué tout le monde de loin avant de retrouver notre place.

[ . . . ]

Le repas s'est passé sans problème. Nous étions à table à côté de ses cousins et cousines. Certains étaient au courant de certaines parties de notre histoire comme l'Argentine ou même la prison, généralement les plus proches. D'autres par contre ne savaient rien. Je n'ai pas trop discuté avec ses oncles et tantes qui me regardait un peu du coins de l'œil où alors d'un regard franc sombre, surtout par certaines de ses tantes.

Tout s'est un peu compliqué au moment de dormir. Nous étions censé dormir ici ce soir, cependant je pense qu'il y a eu un petit soucis au niveau des lits. La plupart des discussions se faisaient en arabes alors je ne comprenait pas trop mais ce dont je suis sûr c'est que Naïm était bien énervé.

Je le vois qui commençait à haussé la voix sur son cousin alors je prend la décision de le prendre, avec de gros efforts, par le bras pour l'amener dehors. J'avais prudemment laissé Kemil avec les cousines de Naïm au salon.

- Eh mais calme toi ! Qu'est-ce qu'il t'arrive ?

Naïm - Nayah c'est pas le moment là.

- Bah explique moi.

Naïm - De base on devait dormir dans la chambre du bas. Et vu qu'elle est grande il voulait mettre deux matelas deux places au sol.

- Oui...