De la Pluie et des Souhaits

La nouvelle

Avant-propos : Bonjour/ bonsoir, à ceux qui me suivent déjà et aux nouveaux lecteurs ! Étant donné que je ne voulais pas dire grand chose, je n'ai pas accordé une partie entière pour une préface. Tout ce que j'ai à clarifier :

♣ C'est une très courte histoire, fait exprès, ( 6598 mots en tout ) rédigée au présent de l'indicatif
♣ Elle est écrite à la deuxième personne du singulier (tu) j'espère que cela ne vous embêtera pas.
♣ Bonne lecture !

On est partis !

♣♣♣

Bip. Bip. Bip.

Le réveil te signale le commencement d'une nouvelle journée d'école. Deux semaines que tu entames ta deuxième année scolaire au lycée, et tu te en as déjà marres. Pourtant tu sors à contrecœur de sous ta couette chaude pour affronter la fraicheur ambiante.

Des bruits de clapotis résonnent sur ton plafond et contre ta fenêtre. Pas besoin d'aller jeter un coup d'œil pour savoir qu'il pleut des cordes.

Après un passage rapide sous un jet d'eau chaude à la salle de bain, tu enfiles un de tes traditionnels pull-overs noirs à col roulé par-dessus un t-shirt recouvrant ton corps svelte.

Ton sac fait, tu te rends au rez de chaussée, tes grands frères t'attendent dans la voiture.

- Vous êtes prêts ? Dit l'aîné au volant lorsque tu t'installes sur la banquette arrière.

Le cadet sur le côté passager ne réponds pas, le regard perdu dans le vide ainsi que les yeux cernés. Toi, tu échappes un léger « hmm ». Il met le contact.

Tu ne cesses de frotter la nuque, ce froid ambiant, tu l'aimais autant qu'il t'exaspérait, un ressenti que tu n'as jamais pus cerné. Le frisson qu'il te procure t'apaise autant qu'il t'achève.

- Tu as quel cours ce matin ? T'adresse ton aîné au volant.

Tu hausses les épaules pour trois raisons :
Une : Tu avais révisé tous les cours de la veille alors peu importe celui qui allait débuté plus tard.
Deux : Tu ne connais pas par cœur ton emploi du temps.
Et trois : Tu t'en moque assez.

Le cadet sur le devant à côté, s'était endormi comme tous les matins pour récupérer des bribes de sommeils. Aubin, son prénom, révise comme un forcené car il passe son baccalauréat cette année.

Tu ne le comprends pas. Vous êtes qu'à deux semaines après la rentrée mais bon, c'est sa priorité, être le meilleur, quitte à en être malade.

Georges, le conducteur vous pose et part de son voté à l'Université. « A ce soir » lance-t-il.

- C'est ça, réponds platement le cadet.

Juste un signe de main de ta part.

En traversant les couloirs peu animés, tu retrouves ta classe, en pénétrant la pièce réchauffée, tu vas t'asseoir à ton siège, celui au milieu de la rangée près de la fenêtre, ton coin favori, pour une meilleur visibilité du tableau et pour ne pas être trop proches des perturbateurs.

Le cours débute dix minutes plus tard. Celui de français.

Peu de temps après, le silence de la classe - enfin « silence » façon de parler, si on ne compte pas les chuchotements et les rires tout bas - est interrompu.

Madame Aïda frappe dans ses mains pour demander notre attention.

- J'ai ouïe dire qu'une nouvelle élève arriverait dans peu de temps alors si vous le v-

Sa tirade est, elle aussi, interrompue. On toque à la porte.

- Entrez !

Le battant est poussé.

Depuis le début de cette journée - ou même celui de cette année scolaire - tu vois quelque chose ou dans ce cas, quelqu'un, qui te pousse à décoller ta paume de main de ta joue et ton coude de la table.

- En parlant du loup...

Elle fait signe à la jeune fille de s'approcher.

- Tu peux aller t'asseoir.

Elle s'avance d'un pas régulier. La nouvelle n'a pas l'air intimidé, au contraire, son visage est passif comme si elle arrive en cours un jour comme les autres et pas dans un nouveau lycée. La brunette s'assoit au milieu de la salle, l'endroit où tout le monde a les yeux rivés désormais.

Ils exagèrent, ils la fixent tous sans discrétion cependant elle n'a pas l'air de s'en soucier bien que tu vois un de ses longs sourcils se froncer légèrement, elle sort un cahier puis une trousse pleine à craquer de stylos.

- Allez, on reprend ! Déclare la prof pour capter de nouveau l'attention.