La Fête de trop

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Dimanche soir. J'étais défoncée depuis le vendredi soir et j'adorais ça. Putain j'adorais ça. Planer, ne pas sentir la douleur, être dans un état de félicité où tu ne peux penser à rien avec efficacité, où tu ne veux penser à rien parce que t'es juste bien. J'adore ça. Plus de responsabilité, de poids sur les épaules, rien qu'un sourire béat, un bien être apparent.

J'avais bu...vomis...encore bu, fumé, des clopes, des joints et peut être autre chose aussi je sais pas trop. J'avais commencé le week-end dans l'appart d'une pote et ce soir je le finissais dans celui d'un inconnu que j'avais suivi avec un mec que j'avais rencontré la veille à la soirée d'une pote de pote...Résultat je ne connaissais quasiment personne...Enfin pas depuis plus de 3 jours en tout cas. Mais je m'en foutais, j'étais bien.

Je suis arrivé ici depuis près d'1h et le mec que j'ai ramené avec moi me tourne autour et se fait de plus en plus collant et caressant, et je rigole. J'adore être au centre de l'attention. Je ne fais attention à rien si ce n'est ses paroles pleines de compliments et les verres pleins qu'il me tends.

Puis je frissonne. Ses mains qui se sont posées sur mes hanches et sa bouche sur mon cou viennent de m'envoyer une décharge...mais j'aime ça. Je lâche mon verre maintenant vide et ramène mes mains dans son dos en soulevant son t-shirt pour glisser mes mains sur sa peau si douce. Et je l'attire à moi, encourageant cet acte qui commence à m'exciter grandement. Je veux aller plus loin. Je sens ses dents attraper la peau de mon cou et y laisser leur marque. Une morsure...une douleur...et un gémissement d'encouragement.

"Vas-y..."

Un soupire que je ne contrôle pas.... mais c'est tellement bon de se sentir désiré, aimé et putain d'excité.

Mes ongles se referment sur son dos et je balance ma tête en arrière lui laissant un plus large espace de manœuvre dans mon cou.

Automatiquement, je sens ses mains descendre de mes hanches pour me saisir les fesses et les attraper fermement. Me voilà soulever et sans y réfléchir j'enlace sa taille de mes jambes. Hum...qu'il est bon de sentir son désir viril plaqué contre mon sexe excité au travers de ce foutu short.

Une pensée pour mes bas résilles qui ne vont surement pas survivre à la soirée me vient et je l'éloigne avec un petit sourire. Ce soir je baise. Parce que je suis bien, dans un état de félicité et que je le veux. Je ne suis même pas sure du nom de mon coup mais j'espère qu'il sait se servir de son membre parce que ce soir je me sens insatiable...et le 7ème ciel ne me suffira pas.

Le choc de mon corps contre le mur me ramène à l'instant présent et mes lèvres se trouvent capturées par la fougue de mon amant. Il fouille ma bouche sauvagement, mord ma lèvre, suce ma langue et au fur et à mesure qu'il prend possession de mes muqueuses je me sens fondre au niveau du bas ventre. Je veux plus, oh oui je veux bien plus.

Mes mains remontent vers sa nuque en lui enlevant son t-shirt au passage. Un regard satisfait survole ses abdos bien dessinés et ses obliques guidant mes yeux plus bas. Ses mains m'enlèvent alors mon haut et la lueur lubrique que j'aperçois dans ses yeux me fait dire qu'il apprécient mon 85D ferme. Il ne lui faut qu'un instant avant d'enlever violemment mon soutiens-gorge et d'aller saisir un premier téton pour lui mordre violemment.

Un commentaire venant de non loin de nous me parvient:

"Putain, regardez la salope que nous a ramené Jess. Va te trouver une chambre mon pote!"

J'avais oublié qu'on était pas seul, un instant je fus tenté d'arrêter mais le coup de bassin du fameux Jess me ramena l'image de son sexe bien dur et l'envie me revient aussitôt. L'alcool aidant, je viens lui mordiller une oreille.

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 29, 2020 ⏰

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