SPICY HOUSE (En Cours)

Chapitre 11 : Une seule table

Il me tapote l'épaule, j'ai dû m'endormir sur le chemin.

- La marmotte réveille toi, on est arrivé.

- On est où là ?

Je ne reconnais pas l'endroit, en tout cas nous ne sommes plus à Manhattan.

L'établissement sous mes yeux est juste époustouflant,

Je ne laisse rien paraître, il m'ouvre la portière malgré qu'il y ait un voiturier.

- Après vous madame.

Je sors, il me prend par le bras, nous traversons tout le hall.

Pour arriver devant ce qui semble être les toilettes du personnel.

Je le regarde d'un air intrigué.

- Tu me fais confiance ?

- Pas du tout .

- Faudra bien.

Il pousse la porte, nous passons dans un petit chemin secret puis nous arrivons dans une salle majestueuse avec une seule table.

- Je ne m'y attendais vraiment pas, c'est magnifique.

Je laisse échapper ses mots de ma bouche sans le vouloir.

- J'ai réussi à impressionner madame rabat-joie.
C'est un exploit international.

- Comme tu as trouvé cette endroit ? Il est hors du temps.

- Long histoire ma belle, et oui j'aime cette endroit.

Tu es là première que j'emmène ici.

J'ai envie de rire mais me retiens.

- Je ne crois pas mais passons.

- Tu ne sembles même pas jalouse, c'est fou.

- Pourquoi le serai-je ?

- Que ton futur petit ami est un passé, surtout pour les vierges. Habituellement ça les dérange.

- Je ne sortirai pas avec toi. Et même si je l'envisagerai, je ne suis pas jalouse.

Je ne crois pas au bien fait de la fidélité pour dire vrai.

- Quoi ?

Le serveur vient, Andrews a commandé pour nous deux. Je le laisse faire.

Je reprends le fil de notre conversation.

- Je me dis juste que le sexe n'a rien avoir avec les sentiments,

regarde tout ces gens qui se séparent alors qui s'aiment, juste parce que l'un des deux a voulu tester d'autre sensation.

- Je te comprends toujours pas, pour moi les deux sont liés.

- Donc tu as aimé toutes les filles avec qui tu as couché ?

- Non, mais...

- Si tu dissocies les deux la vie est plus simple à mon égard.

Je ne dis pas ça pour le commun des mortelles, qui n'ont que ça pour se prouver leurs amours.

Je parle pour les gens comme moi.

- Tu es fascinante, en plus t'es encore vierge et tu parles comme ça.

- Quels est le rapport ?

- Habituellement, enfin les filles que j'ai rencontré qui était comme toi.