Lettres

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Elle étais là, dans sa chambre, enfin, notre chambre, fixant le vide sans raison. Elle se sentais vide et blasée, elle qui avais été joyeuse et souriante autrefois, se remémorant chacun des souvenirs de sa vie. Toutes les fois où elle avait été "vivante". Mais elle y repensais encore. Elle était là, dans mes bras, en larmes, criante à la mort, brisée comme jamais elle ne l'a été. Son corps frissonais à chaque fois qu'elle y pensais. Mais pas aujourd'hui. Elle fouilla notre armoire et pris un de mes pulls qu'elle enfila. Elle descendis dans la cuisine et observa notre fille, Nura, avec un sourire. Elle lui rappelle moi. Une fois la petite partie à l'école elle alla au canapé, alluma Netflix, se fit un léger chignon à la va-vite, se mis en position foetale, comme si elle voulais se protéger du froid et du vide autour, comme si j'étais là, la serrant dans mes bras. Comme au lycée. J'aimerais qu'elle revive. Qu'elle rencontre quelqu'un d'autre pour la protéger. Mais je suis mort après tout. Qu'est ce que je peux faire ? Si j'avais pû ça aurais fais longtemps que je lui aurais crié "Aller face d'ange ! Va refaire ta vie ! Rien est perdu ! Je suis partit, et alors ? On s'en  branle ! Lève moi ton putain de postérieur du canapé et va accomplir tes rêves à vitesse plus ultra !" Mais voilà. Tu ne m'entends pas. Tu n'entends plus rien. Tu t'es perdu Ochako, loin de ces petits yeux tout ronds, loin de leurs cœurs, tu m'entends ? Non. Tu entends mon dernier cri. Le cri de mon adieu, de ma victoire, une seconde avant ma mort. Mais tu sais quoi, Ocha ? Je regrette rien. Si c'était à refaire je le referais, sans hésiter.


"Maman m'avait dis que jamais les choses ne changerais. Elle disais que nous serions toujours tout les trois, peu importe ce qui pourrais se passer. Que vous m'aimerez toujours et serez toujours là pour moi. Que les liens qui nous unissent sont indesutructibles. Que je serais toujours votre bébé. Que je pourrais m'appuyer sur vous en cas de besoin. Mais alors pourquoi tu rentre pas ? Tu sais tout les soirs maman pleure. Elle essaye de pas faire de bruits mais j'entends tout ! Mais le matin elle souris tout le temps. Elle veut jamais m'expliquer pourquoi. Et quand tu m'apprends à cuisiner ? J'ai essayer la recette de cookies que tu avais fais il y a deux mois. Ils sont sur la table de la salle à manger. Prends en quand tu rentrera, tu m'en donnera des nouvelles ! Mais peut être qu'ils ne seront plus chaud. J'ai hâte de te revoir, on pourra on refaire ensemble. Tonton Kiri est triste maintenant. Je comprends pas pourquoi. À ce qu'il parait ça a rapport avec toi. Puis y a un monsieur avec les cheveux verts qui vient tout le temps, j'ai envie qu'il dégage, il fais peur papa. Maman le déteste et m'a dit de faire attention. Quand tu rentrera j'aurai plus peur, vu que je serais grande ! J'aurais bientôt 13 ans ! J'espère que t'a pas oublier. Quand est ce que tu rentre ? " Nura Bakugo, bientôt grande de 13 ans. Ton mochi épicé, (d'ailleurs il va falloir que tu m'explique ce surnom un jour !), et qui comprends pas pourquoi tout le monde lui demande si elle va chercher les boules de cristal ou va chercher Orochimaru pour apprendre la technique de la réincarnation des âmes alors que personne n'est mort ? Si ?

"Tu n'avais pas le droit. Tu ne pouvais pas les laisser seules. Tu ne devais pas perdre. Jamais. Tu n'aurais jamais dû laisser Ochako. Comment a tu pu ? Elle t'aimais. Tu l'a abandonné. Elle est seule, aujourd'hui, à éduquer votre, comment l'appelais tu déjà ? Ah oui, mochi épicé. Seule et brisée. Elle n'aurais pas dû te choisir. Voilà l'erreur de sa vie, elle qui avais été toujours heureuse et souriante. Maintenant elle pleure, ne sors plus et est froide. Surtout vis à vis de moi. Tout ça à cause de toi. J'ai perdu ma meilleure amie, la femme que j'aime, ma raison de vivre. Tu la prise. Tu en a payer le prix. Je te hais. Sois en sur. Mais tu es mon ami. Revis Katchan. On en a tous besoin."  Izuku Mindoriya, numéro 1, amoureux de ta femme, te déteste mais t'es son ami quand même.

"Salut mon pote. C'est Kirishima. Je sais que tu trouverais idiot de t'écrire. Mais je m'en fou. Frère tu me manques, toi et tes "tête d'ortie". Tu t'es battu, comme un homme, un vrai. Mais je pense que tu n'aurais pas dû. Pas cette fois. Les hommes ne sont pas bon à sauter vers l'abatoire. Surtout pas toi. Tu aurais défoncer cette abatoire. Mais voilà. Nura me demande toujours quand est-ce que tu va rentrer. J'oses même plus la regarder en face. Y a plus qu'Ochako pour faire ça. Elle est forte, Katsuki. Bien plus forte que nous tous. Tu a bien choisis. Et maintenant ? Qui va devenir le numéro 1 des supers héros ? Tu sais, hier ton mochi m'a vu pleurer. Elle a essuyer mes larmes puis elle a dit "Papa ne veut pas que les gens soient tristes, si il rentre maintenant il va être faché et il va pas manger mes cookies." en souriant. Katsuki, comment lui dire ? Comment lui avouer que tu ne rentrera plus jamais ?
Avec force, amitié et larmes." Kirishima Eijiro, ex homme virile.

Recueil d'OS Où les histoires vivent. Découvrez maintenant