Dernière année à Poudlard. (OC x Remus Lupin)

Chapitre 28 : déclaration.

— Par les talons d'Achille ! Il est déjà onze heures ? Pourquoi personne ne m'a réveillée ? Rosie ?

Jane avait été réveillée en sursaut à cause d'une porte qui claquait dans le dortoir adjacent au sien. Elle se frotta les yeux et grommela dans sa barbe. Socrate était couché à ses pieds et bâillait : le brusque réveil de sa maîtresse l'avait tiré de ses songes.

— Eh bien mon vieux, heureuse de voir que tu es capable de rester plus de vingt-quatre heures avec moi, croassa-t-elle en caressant son crâne.

Il se mit aussitôt à ronronner.

— Oh tu es réveillée, lança Rosie qui entrait dans le dortoir sur la pointe des pieds.

— Oui, répondit Jane. Tu es levée depuis longtemps ?

— Je suis sortie du lit vers neuf heures. Comme tu as fait nuit blanche vendredi soir je me suis dit que j'allais te laisser dormir jusqu'à l'heure du déjeuner.

— C'est gentil, dit Jane en roulant sur le côté pour se tourner vers elle. Il fait froid aujourd'hui ?

— Non ça va, le temps s'est adouci. On est presque en mars, il serait temps que les températures montent !

— C'est clair. Bon, je vais me laver, j'arrive.

— Ça marche, je suis avec Jean en bas, on t'attend.

Jane sortit de son lit et fila sous la douche. Elle aurait voulu rejoindre Remus après le petit-déjeuner afin de passer un peu de temps avec lui, elle ne voulait pas dormir aussi tard. Lorsque Lupin lui avait conseillé de se reposer la veille, elle lui avait tenu tête en lui répétant qu'elle préférait le voir, et qu'elle passerait dans tous les cas une mauvaise nuit loin de lui. Conneries. Elle était si fatiguée qu'elle s'était endormie alors que sa tête avait à peine effleuré son oreiller, et elle avait particulièrement bien dormi. Elle sourit à son reflet dans le miroir en se disant que l'amour rendait passablement con, puis elle entra sous la douche.

— Bien dormi, demanda Jean alors qu'elle s'asseyait sur ses genoux.

— Oui, comme un bébé ! Une petite nuit blanche de temps en temps, et on relance le cycle de sommeil !

— C'est assez barbare comme méthode, dit Rosie.

— Peut-être, mais ça fonctionne.

— C'est ce qu'on dit, murmura Jean. On va déjeuner ? J'ai faim, je me suis levé trop tard pour le petit déjeuner.

— Qui êtes-vous ? Sortez de ce corps, dit Jane en secouant légèrement Jean par le col. Jean ne se lève jamais trop tard pour le petit-déjeuner !

— Il arrive à Jean d'être fatigué parce que sa meilleure amie le fatigue et le fait boire outre mesure.

— C'était y'a deux jours.

— Tu peux parler, la marmotte !

— Niah niah niah.

— Allez lève-toi, on va manger.

Jane se laissa glisser des genoux de Jean et prit le bras de Rosie, puis ils se dirigèrent vers la grande salle.