𝕀𝕕𝕠𝕝𝕖 T2 [𝕐𝕦𝕘𝕓𝕒𝕞]

Treize

Le lendemain, Yugyeom se réveilla seul dans le lit, vide, avec un mal de crâne horrible. Il avait trop pleuré la nuit dernière. Bambam devait surement déjà être partie au travail depuis un moment. Il avait vraiment beaucoup de travail en ce moment. Le comeback approchait à grand pas. 

Il se leva de son lit, le corps encore endormi, les yeux à demi-clos. Il fit remonter les stores et ouvrit la fenêtre, histoire d'aérer la pièce.

– Regardez ! Les stores se sont ouverts ! Cria une voix féminine, le faisant violemment sursauter.

Un brouhaha général dans la rue, juste en dessous de la fenêtre. Des cris, des bousculades, des commentaires, des murmures, des bruits de pas assez violent. Les battements de son cœur s'étaient accélérer sous le coup de la surprise et de l'angoisse. Il jeta un coup d'œil craintif vers la rue, retenant son souffle. Cette fois-ci, son coeur rata un battement en voyant la quinzaine de gens stationné sous la fenêtre, quatre mètres en dessous. Il y avait une majorité de femmes, peut-être deux ou trois hommes. Armés de leur téléphone portable, ils ne s'arrêtaient plus de prendre des photos de l'appartement et de sa bouille encore endormie, mais paniqué.

Il recula  brusquement, manquant de se ramasser par terre. Il attrapa de ses mains tremblantes son téléphone qui traînait là. Il affichait en peu plus de sept heures et demi. Que fichaient ces gens devant son appartement à cette heure ci ? Puis, il se souvint de la veille. Des mots qui lui avait dit cette femme.

"Si tu le fais pas on divulgue ton adresse sur les réseaux"

Prit de panique, il chercha à contacter Bambam. Première tonalité. Seconde tonalité.

– Répond, répond, répond...chuchotait-il, alors que les larmes lui montaient aux yeux.

En vain. Le thaïlandais ne décrochait pas. Il s'empressa de composer une suite de chiffres et de lancer l'appel. Il avait besoin d'aide. Il fallait qu'on l'aide. Sa respiration se saccadait de plus en plus, sa vision devenait floue.

– Allô...? Souffla la voix rauque de son aîné de l'autre côté du combinet.

– Hyung ! Hyung...! Jinie hyung ! Paniqua le plus jeune à bout de souffle.

– Oui Gyeom-ah ? Que se passe-t-il ? Demanda le surnommé inquiet.

– Il faut que tu viennes m'aider ! Y'a des gens là, ils sont là, ils prennent des photos et ils veulent pas partir ! I-Ils... -

– T'as appelé Bam' ?

– Il décroche pas..., sanglota Yugyeom, sa voix mourant dans sa gorge.

– Okay j'arrive. Surtout ne bouge pas.