Les doux pas de la douleur

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La puissance de la mélodie les percuta d'une force monstrueuse. Les deux Êtres furent victimes de la férocité mélancolique de la musique, se tenant sans défense au centre de la clairière. Le chagrin brisait leurs cœurs, déchirait leurs âmes ; il les brûlait de l'intérieur. Et ce feu ne voulait s'éteindre, accompagné d'un doux vent. Mais quand ils commencèrent à se mouvoir, à danser au son de ces notes affreusement bruyantes mais quelque part silencieuses, les éléments se calmèrent, et leurs pas ralentirent.

Puis un son aigu d'une résonnance incontrôlée réanima la flamme qui détruisit tout sur passage. Et les deux Êtres ? Ils souffrirent si fort de cette transition chaotique que leur respiration se bloqua et leur vision se troubla. Une nostalgie assez ferme pour pouvoir la toucher les fit chuter violemment dans la souffrance invisible qui les entourait sans jamais pouvoir s'en détacher.

Car hélas, c'est ainsi qu'ils étaient destinés à vivre : en suivant les doux pas de la douleur.

De plume encréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant