"Insensible, sans cœur, lâche, c'est ce que tu es. Tu n'as pas de sentiments, ou est ton âme? Qu'est-ce qui se passe dans ton toi intérieur? Probablement rien finalement. Et quand t'exploses, il se passe quoi? Parce que moi, quand j'explose, ça fait mal à tous ceux qui sont autour, ça les détruits et ça les laisse avec des blessures ouvertes. Mais je ne me contrôle pas, je ne veux pas leur faire du mal.
Tu es méchant, c'est quoi ta maladie au juste? Pourquoi tu dis rien? On dirait que tu es mort.
Pourquoi t'es la, et tu parles pas, t'as quelque chose à te reprocher? Pourquoi tu pleures pas, tu n'as pas mal? Mais qui es tu? Ou sont tes maux ? Où est le toi qui a mal, qui souffre? Montre le, sinon tu vas exploser, et ça sera "comme une bouteille de gaz dans une cheminée", fais attention à toi bordel.
Parfois on dirait que tu ressens rien, que tu n'es qu'un robot sans sentiments, et au fond, c'est peut-être mieux pour toi non? Explique moi, parle moi, s'il te plait, j'ai besoin de te connaître comme tu te connais."
" Je ne me connais pas, on ne se connaît jamais vraiment, on se cherche toute notre vie, on cherche quelque chose qu'on aura sûrement jamais parce que la mort ne nous donnera pas plus de réponse.
Je ne suis pas insensible tu sais, j'ai pas la possibilité" de m'ouvrir beaucoup,je ne sais jamais ce que les gens veulent entendre, et quand je dis quelque chose, je risque d'être maladroit. C'est un risque que j'ai trop pris désormais. Je ne peux pas parler de moi, c'est impossible, je suis pas apte à me livrer sur ce que je ressens, je ne veux pas inquiéter quand je vais mal, je ne veux pas briser quelqu'un à cause de mes mots durs. Car contrairement à ce que tu penses, j'en ai des mots durs, mes mots ne sont pas toujours beaux ou propres, ils sont tout aussi crus et durs que les tiens ont pu l'être.
Écoute moi, mes maux ne regardent que moi, mes ressentis ne sortent pas, c'est mieux comme ça, pour tout le monde, pour mon entourage et moi même.
Ma carapace me protège, et je n'aime pas que l'on rentre dedans, après ça, je deviens faible, et j'ai peur de moi sans carapace. S'il te plaît, dis moi que la musique couvrira tout ce qui raisonne dans ma propre tête et que ça ira, parce que tu me l'as promis, pas plus tard qu'hier.
Fin de la discussion avec moi-même.
