Ici, semblait se figer nos jeunes années d'adolescents.
A l'étage inférieur la fête ; en dehors de celle ci le monde.en réalité, tout avait changé. Certains avaient déserté, d'autres étaient toujours là, un peu plus brisé qu'au départ. La vie avait su nous malmener, nous brinquebaler dans tous les sens, par la suite beaucoup de disparus. Mais au final nous étions que plus heureux, on savourait mieux le bonheur lorsqu'il savait nous sourire. Avec toujours cette amertume en sachant que ça ne durerait pas.
La seule chose qui n'avait pas changé, c'est nous, les cigarettes sur le toit. Elle m'offrait cette certitude, ce point d'ancrage auquel je pouvais m'attacher lorsque les vagues semblaient me submerger. Elle était mon unique certitude.
- Je suis amoureuse, ai-je dit rêveuse la fixant toujours.
- Moi aussi, d'une fille magnifique, plutôt grande et fine. Elle a un visage ouvert et quand elle sourit... j'ai envie de lui offrir le monde pour la voir comme ça éternellement.
- Tu pense que le monde tel qu'il est la rendrait heureuse?
- Elle est aussi chiante que toi.
Elle a attrapé ma nuque, et m'a poussé vers elle, puis on s'est embrassée. Son sourire s'est collés au mien.
J'ai sentit, j'ai entendu, sa main écrasé le mégot pour venir se mêler à notre baiser.
Elle a passé ses mains sur ma nuque, remontant dans mes mèches brunes, procurant de longs frémissements sur mon épiderme.Ça avait un goût de tabac, de bière et de bonbon à la cerise; un mélange bizarre et pourtant je ne pouvais qu'apprécier le sentir. Parce que c'était elle.
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j'en ai marre de me prendre la tête sur le nombre de mots, si je dois le laisser tout seul ou le mettre dans un recueil... etc donc bref, maintenant il est là, puis c'est tout.
bonne soirée!