Semblant de Toi

Un simple quotidien

Libre ... Sauf... Est-ce possible.... Non ... Ou oui.... Mais... Comment ...

La jeune brune s'arrachait ses cheveux à ses notes qu'elle écrivait lors de son énième cours de français. Elle relevait sa tête : ses camarades étaient tous en train de glousser.

Mais qu'est-ce qu'il clochait ? Pourquoi était-elle ignoré ?

Elle observait plus attentivement ses trente camarades. Puis elle posa ses yeux sur quelqu'un au hasard. Qu'était-ce déjà son nom ? Enfin, ce n'avait pas d'importance.

Ce dernier semblait mentir. C'était ça le secret pour pouvoir être enfin remarqué !? Elle ne trouvait pas ça très honnête.

Fixée de rage, elle retournait à ses notes.

Joie... Mensonge... Culpabilité... Vide...

C'était bien ce qu'elle pensait, son camarade avait aussi de la peine à son échelle.

C'était vraiment ça vivre !?

Elle regardait cette fois le plus petit garçon de sa classe. Il raillait de son propre handicap. Et les personnes qui semblaient être ses amis ajoutaient du sel à sa douleur.

Ami... Être mangé... Douleur... Dépression...

Pourquoi faudrait-il se faire mal pour avoir un semblant de joie ?

Elle observait maintenant sa professeure qui était installé à son bureau, maladive. Elle n'avait plus la force de faire taire ce brouhaha.

D'accord même au travail on se fait manger...

Mais qu'est-ce cette vie !!!? Mais pourquoi suis-je ici !!!?

Son visage s'humidifia, elle constata que c'était ses larmes lorsqu'elle posa son index sous l'un de ses yeux.

Même elle était triste....

Elle passa sa mine sur sa feuille et appuya. De manière à déchirer sa feuille. Oui, c'était elle...

Elle prit un ciseau et tenta de déchirer sa peau tel cette page de cahier.

Elle tomba inconsciente.

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"Aller ! J'atteins les trente secondes pour cette fois" pensais un jeune homme qui réalisait de l'athlétisme.

Il se mit en position de départ. Les mollets du jeune homme se contractèrent et il cambrait son dos pour se donner de l'élan.

Son coach lui indiquait le top départ ! Le garçon ne réfléchissait point, son corps le laissait porter. Le torse bombé pour lui donner toute les chances d'atteindre son objectif. Il effectuait les respirations qu'on lui avait appris : ne surtout pas respirer par le nez.

Il n'y avait pas de paysage, il voyait uniquement la ligne d'arrivée.

"Encore cent mètres!" Pensait-il.

On l'encourageait dans les gradins. Les impacts des pieds sur l'infrastructure produisait des vrombissement. On irait pu imaginer à un violent orage si le ciel n'était pas aussi clair.

"Cinquante mètres !"

Le coeur du jeune sportif s'était éveillé, il n'avait jamais battu aussi vite. La sueur était déjà présente. Ses muscles étaient saillants, preuve de ses nombreux entraînements. Il aimait ces sensations, pour rien au monde il ne pouvait changer cette vie !

Était-ce de la sueur ou des larmes ou bien les deux ? Quoi qu'il en était ce liquide ruisselait sous les yeux de l'athlète.

Ce n'était que quelques secondes vu de l'extérieur mais s'en était plus quand on le vivait et que l'on profitait de chaques sentations à chaque instant.