Le Cahier

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POV Kyoka :

Journal de bord :

Jour 1: On met le dentifrice avant de se brosser les dents, on casse les œufs avant de les cuire, c'est pour cela que je dois examiner ma cible avant de tenter une approche. Il me reste trois mois avant la fin des cours. Je ne dois rien laisser au hasard, il en va de la survie de ce futur couple. Dans ce premier mois, je ne ferai qu'observer ma cible sous tous ses aspects. Savoir ses priorités, ce qu'il aime. Moi, je l'espère, enfin un jour peut-être.
Le deuxième mois, je vais devoir établir des bases pour me poser telle une plume sur une soupe. Aucune éclaboussure n'est acceptée !
Dans ce troisième mois, je vais devoir travailler minutieusement mon approche. Grâces aux informations que j'aurais obtenues pendant ce premier mois.
Enfin, sous l'effet de mon charme et à l'approche du bal de fin d'année, il me fera valser dans ses bras.

(Tazerman*(nom de code signifiant Denki, on est jamais trop prudente).

Cette danse, il me l'a faut, car cela permettrait à Tazerman de renoncer à son départ.
Ces trois mois sont décisifs ! Je dois réussir ! Il m'en doit de réussir ! Sinon...

Le stylo dérivait, et laissa paraître une immense rature, qui était désormais placé sur l'avenir d'un couple, sur l'avenir d'une fabuleuse histoire qui allait bientôt commencer.

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Une phrase, malgré moi, n'arrêtait pas de tourner en boucle dans ma tête, "il me reste seulement trois mois"...
Trois mois, ce n'est pas long. De plus, ce plan est très défaillant, je suis vraiment une cruche d'avoir pu penser qu'en seulement trois mois, je pourrais lui faire changer d'avis. Alors que lui, a pris plus de deux semaines à retenir mon nom.

"elle pointa son poing vers le mur et le frappa, un raisonnement se fit entendre".

- Aïe, merde comment j'ai pu penser que ça allait marcher. Je suis si stupide. La vérité, elle est juste devant mes yeux pourquoi je me refuse de la voir. L'amour peut-être... Non-juste la stupidité d'une adolescente, effrayée par la vérité.

"Des larmes coulèrent sous le long de ses joues. Et ce n'était pas la douleur de son hématome qui la causait."

- Kyoka ?

Une voix venait de me traverser l'esprit. On venait tout juste de m'appeler. C'était Ochako.

- Kyoka, t'es là ? Elle entra dans la chambre. Tu n'es toujours pas prête ? Les cours vont bientôt commencer.

Je laissais échapper un sanglot, et elle accourut à mon chevet.

- Et, ne t'en fais pas, des occasions, tu en auras pleins, n'oublie pas, tu as trois mois, conclut elle.

Elle essuya mes larmes et en signe de remerciement, je laissais paraître un sourire tremblant.

- Ne te mets pas dans des états pareils, elle m'enlaça et me remit sur pied.

- Merci Ochako, je laissais évader un rire et elle me rejoignit par la suite.

À ce moment, je ne savais pas si je riais ou pleurais. Les deux à la fois, je crois.

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Arrivé en cours, Monsieur Aizawa se tenait debout, ce qui était un miracle pour un lundi matin. Il tenait cet air sérieux qu'il avait lors de long discours. Je ne me trompais point. Il venait tout juste d'en commencer un.

- Je sais que cette année a été très mouvementée, plus chez d'autres. Nous arrivons bientôt à la fin du trimestre et des cours.
Ces derniers mois vont être décisifs. Vous, futurs héros, il aperçut Mineta bavant sous le regard de Momo et il se racla alors la gorge.
- Hum, bon, c'est pour vous informer qu'il y aura bientôt des épreuves à passer, pour déterminer dans quelle filière vous serez admis. Les épreuves seront en pratique et à l'écrit.

Kamijirou // Pour toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant