Dans la peau de FatimaIl a une drôle de manière de me regarder et cela me met vraiment mal à l'aise. Je ne vais pas trop y penser là je dois réellement me rendre à la fac.
Et donc Malick Ndiaye me dit « au revoir à la prochaine » . Je lui répond oui tout en sachant que c'est la dernière fois.
Arrivée à la fac, je regardais le tableau le d'affichage afin de trouver mon prénom.Apres 5 a 10 minutes de recherches, je le trouve enfin.Moi: Ouff il était vraiment temps.
Je prend ensuite mon emploi du temps et lets go pour manger.
Aujourd'hui c'est décidé je vais manger la cuisine d'Ada. Désolée argentin(un des restaurants du campus) mais ça sera une prochaine fois.Narratrice externe
Ainsi Fatima prends le chemin qui mène à la place d'Ada. C'était une petite buvette juste en dehors de l'université.
Ada vendait des repas. Étudiants et hommes d'affaire tous faisait la queue chez elle. Sous le feu de la science , cette cuisine devenait une gastronomie. Elle savait tout faire: associer les meilleurs ingrédients pour aboutir au plus remarquables compositions, délicieuses aux goûts autant qu'agréable au regard et au nez ; libérer les saveurs les plus délicates , de produits inhabituels. Sa cuisine était tantôt douce sans être fade, tantôt relevée sans être vulgaire.
Elle cuisinait sans intuition. Mieux encore , avec le coeur.
Il s'y trouvait je ne sait quoi qui faisait dire avec grande certitude: « ceci est la main d'Ada. » On faisait la queue, se bousculait et on se battait même parfois,cela était déjà arrivé.
Et lorsque les portes s'ouvraient! Lorsqu'elles s'ouvraient! C'était alors la plus grande cohue,ruée, bousculade jamais vue. On se poussait et dans cette masse d'où l'intelligence s'était provisoirement retirée;les costumes se battaient avec les haillons,les directeurs d'entreprises contre les humbles gens,les patrons contre les chômeurs.
La lutte des classes est le moteur de l'histoire. La faim est le moteur de la lutte des classes.
Plusieurs fois Ada a reçu des messages anonymes de menaces. Ses amies à qui elle s'en est ouverte pensaient que ces messages étaient l'uvre de ses concurrents. Quand à Alioune, son fils,il pensait que ces missives avaient été écrites par ses mêmes amies, « par ta faute,leur mari ne mange plus à la maison » lui disait il.
Le seul péché d'Ada est d'être une Saint louisienne.À des kilomètres de Dakar dans un village de Kaolack connu sous le nom de Wack Ngouna, un homme a pris rendez-vous avec un marabout qui pratique de la magie noire.
Cette partie est très courte. Je voulais garder le suspens.
Ramadan Moubarak les amis. En ce mois béni, qu'Allah exauce toutes nos prière et fait disparaître cette pandémie.
Allahouma Amineee