Dernière année à Poudlard. (OC x Remus Lupin)

Chapitre 31 : l'anniversaire de Lupin.

Après cette nuit de folie, Jane resta tout le week-end au lit. Son corps était courbaturé de partout, elle se découvrait de nouveaux muscles à chaque mouvement. Mais elle ne s'en plaignit pas. Comment aurait-elle pu ? Non, elle passa le week-end à se remémorer tout ce que lui avait infligé Lupin, toutes ces caresses, ces baisers, et ces orgasmes à répétition. Jean passa le week-end à se lamenter du fait que Marguerite n'était pas venue à la bibliothèque vendredi soir, et Rosie ne resta avec eux que le dimanche puisqu'elle passa le samedi avec Lise. Le lundi matin arriva, avec en première heure le cours de botanique qu'ils partageaient avec les Poufsouffles. Tous les trois se présentèrent dans la serre où se tenait le cours, et sans prévenir qui que ce soit, Jean les quitta et se dirigea vers Marguerite.

— Mais qu'est-ce qu'il fait, chuchota Rosie à Jane dans un élan de panique.

— Mais je ne sais pas, répondit Jane sur le même ton.

Jean ne prenait jamais des initiatives de ce genre. Du moins, normalement. Elles l'observèrent de loin, incapables de bouger de leur position, même si elles gênaient le passage pour entrer dans la serre. Elle avaient les mains jointes contre leurs poitrines, les épaules contractées et les mâchoires serrées, certainement plus tendues que Jean lui-même. Il revint vers elles cinq minutes plus tard, la mine contrite.

— Mais qu'est-ce qu'il t'a pris, lui lança Jane en le frappant à l'épaule. Tu aurais pu nous prévenir !

— C'était pas prévu, répondit-il.

— Et ça a donné quoi, parce que si on se fie à ta tête, c'est pas très glorieux, dit Rosie.

— Je lui ai proposé de venir se promener avec moi ce soir dans le parc, après les cours.

— Et ?

— Elle a dit oui.

— Alors pourquoi tu tires cette tronche, demanda Jane en accrochant son sac au mur.

— Pour vous emmerder, répondit Jean un grand sourire aux lèvres.

Jane et Rosie laissèrent échapper un grognement lorsque Jean passa ses bras au-dessus de leurs épaules et ébouriffa leurs cheveux en riant.

— Si vous aviez vu vos têtes, c'était hilarant !

Jane lui asséna un coup de pied dans le tibia qu'il évita en souplesse, trop habitué maintenant à ce genre de comportement.

— Quoi qu'il en soit, je suis contente que vous ayez enfin l'occasion de passer du temps ensemble, dit Rosie en enfilant ses gants de jardinage.

— Moi aussi ! Au fond, même si ce n'est pas elle qui a écrit ce message, ce n'est pas grave.

— Quoi, lança Jane en se tournant vers Jean, les mains sur les hanches.

— Oui, en fait ça m'a permis de m'intéresser à quelqu'un, de sortir de ma zone de confort. Marguerite a l'air gentille, autant voir ce que ça donne.

— Qui êtes-vous, et qu'avez-vous fait de Jean ? Sortez de ce corps immédiatement, cria Jane en secouant Jean par sa robe de sorcier.

— Jane, la prof commence à te regarder bizarrement, chuchota Rosie en gardant la tête penchée sur son pot.