The Knowing of Love: Missing Moments

OS 1: La Cabane

Hellooooo everybody!

Bon je débarque aujourd'hui, non pas avec la suite de NTYK (oui je sais bouuuuh) mais avec un petit One Shot que j'ai écrit dans l'univers de LDYK/NTYK. Un petit "missing moment" qui, je me suis dit, vous aiderait à patienter avant la suite et qui pourrait vous occuper pendant quelques minutes durant ce confinement interminable ^^

J'ai plusieurs idées d'OS dans l'univers de la fic que je publierais ici, si bien sûr, ça vous intéresse. N'hésitez pas à m'en soumettre également, si vous avez des idées précises ou que vous auriez voulu voir certains moments dans les deux fics, je suis preneuse!

En attendant, je vous laisse avec celui-ci! On revient à l'époque du lycée pour Lexa et Clarke, quelques semaines après que cette dernière soit arrivée. Soit, quelques semaines après le Prologue de LDYK :)

J'attends vos avis dessus avec grande impatience!

Bonne lecture à vous!

LSAfor'

PS: As usual, un grand merci à Debo pour la correction!

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C∞L

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Plus de cinq minutes étaient passées depuis qu'Albert, le maitre d'hôtel du manoir des Woods, avait donné à Lexa le courrier qui lui était destiné. Cinq minutes qu'elle avait pris l'enveloppe qu'il lui avait tendue lorsqu'elle était rentrée de sa journée au lycée. Cinq minutes qu'elle demeurait immobile dans le grand hall d'entrée à la fixer.

Ses yeux se posèrent sur le blason qui figurait en haut à gauche de l'enveloppe et elle sentit son cœur s'accélérer un peu plus. D'excitation? D'appréhension? Elle ne savait pas.

Ce qu'elle savait, c'était qu'elle venait de recevoir une lettre de l'université de Columbia et qu'elle tenait surement son avenir entre ses doigts.

Et elle était morte de trouille.

Seulement un mois s'était écoulé depuis sa rentrée des classes en dernière année de lycée et elle savait parfaitement qu'il était encore trop tôt pour recevoir des lettres d'admissions. Et pourtant elle tenait une lettre de la fac qu'elle convoitait le plus et elle ne savait pas si le fait qu'elle soit arrivée aussi tôt était une bonne ou une mauvaise chose.

Mais peut-être que ce n'était pas ça, peut-être qu'il s'agissait là seulement de simples brochures d'informations et qu'elle était en train de se monter la tête pour rien.

Ou peut-être qu'il s'agissait d'un refus et qu'elle était condamnée à aller là où ses parents lui diraient d'aller. À Harvard ou Stanford ou une autre des universités les plus prestigieuses du pays où son dossier scolaire seul ne suffirait pas à la faire rentrer. Pas comme à Columbia, où elle savait qu'elle avait ses chances d'y accéder sans l'aide de son nom.

Elle avait un très bon dossier scolaire, surement un des meilleurs de l'école. Mais l'absence d'activités extra-scolaires était loin de jouer en sa faveur et elle le savait pertinemment. Cependant, si elle voulait réellement réussir à intégrer une très bonne université sans jouer de son nom, elle ne pouvait pas expliquer que cette absence d'activité était due au fait que ses parents préféraient la voir passer tout son temps libre au siège de Woods & Co. Alors oui, elle savait que ses chances d'intégrer Stanford ou Harvard, ou même Yale, étaient minimes mais elle s'en fichait complètement.

Elle voulait Columbia. Par-dessus tout.

Parce que l'université la faisait rêver. Parce que New-York la faisait rêver.