Alpha

Chapitre 31

Hello ! Je tenais à m'excuser pour le temps de publication entre chaque chapitres. La vérité c'est que j'ai commencé à écrire cette histoire il y a presque un an. J'ai un peu perdu la volonté mais je vais essayer de la finir parce qu'il ne reste vraiment pas beaucoup de chapitres.

Désolée pour les nombreuses incohérences, comme je l'ai dit ça fait longtemps !

Merci pour les votes, les commentaires et les lectures. N'hésitez pas à aller jeter un coup d'oeil à mes autres histoires, notamment : Guilt- The secret of your death ou Mille et une Lunes

Prenez soin de vous !

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J'étais maintenant dans ma chambre, allongée dans mon lit et les yeux dans le vague. Je n'arrivais pas à dormir, un truc me titillait. J'avais l'impression d'avoir oublier quelque chose d'important.

Un mauvais pressentiment se créait dans ma poitrine. Chaque fois que je regardais Hortance ou Morghan dans les yeux, il se renforçait.

Leurs yeux...

Je grognai et défis brutalement la couette pour me diriger vers les fenêtres. Je posai mon front contre la vitre en soupirant.Elle se teinta de gris, cachant de ma vue la forêt.

Il y a un truc qui cloche.

Pourquoi la mère des jumeaux voulait-elle s'en prendre à moi ? Je n'étais qu'une humaine banale et des plus...

Je m'arrêtai net, une forme blanche se dessinait à travers les carreaux. Je passai une main tremblante dessus pour effacer la buée.

C'était une femme, pâle aux cheveux aussi noirs que la nuit.  Elle releva brusquement la tête et son regard rouge me transperça.

- Alice..., susurra-t-elle.

Je reculai et tombai sur les fesses. La gorge nouée et le coeur battant. J'avais déjà entendu cette voix. Elle sonnait de manière mauvaise, comme le sifflemenr d'un serpent.

- Alice...

Une sueur froide traversa mon dos.La voix, sinueuse semblait chuchoter ce prénom tout près de mon oreille. J'étais prête à donner ma main au feu que c'était la femme en bas.

- Alice...

Dans l'obscurité, je me sentais encore plus démunie. J'essayai de me calmer, la respiration tremblotante. Je déglutis et ouvris la bouche :

- Je ne m'appelle pas Alice, chochotai-je fébrile.

- Alice...

Je me mis à quatre pattes tandis que la voix s'éloignait. Je parvins à atteindre la porte. J'étais tellement angoissée que mes mains moîtes n'agrippaient pas la serrure.

Un sanglot s'échappa de mes lèvres en même qu'une douleur aigue vint me perforer la poitrine. J'ouvris la porte à la volée, je marchai rapidement, pliée en deux. Je dévalai les escaliers, la main sur la rampe et l'autre sur mon coeur.

J'avais la sensation qu'on lacérait ma chaire. La douleur se répandant en echo dans ma cage thoracique.

La lumière du salon était allumée et plusieurs personnes se tenaient là. Morghan se précipita sur moi en me voyant arriver.

- Qu'est ce qui se passe ?  Gabrielle ?, s'écria-t-il affolé.

- Je...

Un deuxième coup dans la poitrine encore plus fort que le premier frappa. Le souffle coupé, je retombai sur lui. C'était comme si quelque chose cherchait à s'extraire de mon corps et me martelait de l'intérieur.