Dystopie : Récit de fiction qui décrit un monde utopique sombre.
Mars 2021...
Le monde est confiné depuis un an. Un tiers de la population a été décimée, la plupart étant les gens dans le besoin. A cause des morts constante des médecins et infirmiers, des milliers de personnes sont désignés chaque mois pour apprendre le nécessaire de la médecine et partir sur le terrain. Ils ont construit une base en Alaska, où les meilleurs scientifiques de toutes les nations cherchent un vaccin au virus. Quand a la nature, eh bien...Disons qu'elle a prit le dessus sur la civilisation. Le ciel n'a jamais été aussi bleu, les océans jamais aussi propres, les forêts jamais aussi vertes. Enfin, vous comprenez le concept quoi.J'ai maintenant quinze ans, et j'ai déjà perdue mes grands-parents, deux cousins, et trois amis. Avec le temps, on apprend à ne plus être autant affecté par la perte de quelqu'un, on s'y habitue. Le gouvernement a mis en place des systèmes de sécurité et de surveillance partout. Des drones survolent toutes les villes en grand nombre, des milliards de caméras ont été installé et des vigiles surveillent depuis des bâtiments. Si on veut sortir, il faut valider notre attestation a la caméra d'un drone ou à un vigile. Les règles n'ont jamais été aussi strictes. Il est interdit d'embrasser, de toucher, de faire entrer quelqu'un chez nous, de parler côte à côte. Si nous transgressons les règles, dépendant de l'importance de la faute, nous sommes ou envoyés dans une cellule, ou tués. Plutôt hardcore non ? Le gouvernement a compris que c'était la seule façon de faire obéir les gens. Il nous est interdit de sortir, a part pour valider son niveau de santé ou pour récupérer nos pilules. Ah oui, je ne vous ai pas dit ! Nous sommes à cours de nourriture depuis quatre mois.
Quant au virus, disons qu'il a évolué. Mais pas de la bonne façon...De base, le virus provoquait une sorte de grippe, ou une dégradation de la respiration. Maintenant, les effets sont différents. Les symptômes n'arrivent plus lentement, mais plutôt rapidement et brusquement. Quand une personne est contaminée par le virus, il prend trois heures à l'affecter. Et quand ces trois heures sont passés, la personne devient faible et tombe à terre, et a une sorte de crise d'épilepsie. Apparemment, ils crient de douleur et bavent. Je n'en ai jamais encore vue. Je pense que la meilleure façon de vous faire comprendre la situation est en vous racontant une de mes journées en général.
Le matin, nous devons être levée pour 9h30 maximum. La plupart du temps, je suis déjà réveillé a 8h. Après m'être levé, je me désinfecte et me lave les dents, puis les mains. Puis je vais prendre mon petit-déj. Comme je l'ai dit avant, nous n'avons plus vraiment de nourriture. Seuls les riches en ont. Nous, nous avons les pilules. Des scientifiques ont créer ils y a quelques mois de l'énergie/de la nourriture sous forme de pilule. Une le matin, une le midi et une le soir suffit à nous énergiser suffisamment. Le gout est horrible, mais on finit par s'y habituer. A partir de quatorze ans, les enfants arrêtent l'école, et commencent leurs études de médecine. Quand nous attenions les 16 ans, nous sommes légalement désignables pour partir sur le terrain. J'ai encore un an avant de devoir commencer à vivre dans la peur de me faire désigner. Après avoir manger mes pilules, j'enclenche le nettoyeur d'eau automatique, pour remplir ma bouteille. Oui, une autre de leurs inventions. Une fois ma bouteille remplie, je me mets à mon ordinateur et commence à étudier. Puis je me prépare à sortir, vue que je suis celle dans ma famille qui sort le plus, surtout pour récupérer toutes les pilules. Je me redésinfecte, puis enfile ma tenue de protection. Elle est composée d'une combinaison épaisse, d'un casque couvrant ma tête avec une vitre pour voir, de petits trous pour respirer, puis de gants et de bottes épaisses.
Une fois prête, je prépare mon attestation et sort de chez moi. Je passe récupérer nos pilules, puis vais me faire checker. En gros, ça consiste à passer dans une machine et à se faire scanner pour vérifier que nous ne somme pas infectés, donc pas un danger pour notre ville ou village. Cela ne prend que cinq minutes, et c'est sans douleur. Ouf, je vais bien ! Aujourd'hui, je décide de faire un petit détour par la ville avant de rentrer chez moi. Je passe devant des stands de pilules et de scan. Je dirais qu'il y a une vingtaine de gens aujourd'hui sur la place de ma ville. Je continue à marcher, la tête levée vers le ciel pour apprécier le peu de soleil que je peux avoir, quand j'entends des cris. Je tourne brusquement ma tête, pour apercevoir quelqu'un convulser sur le sol. Je reste effarée et glacée par ces cris de douleur et de torture. On aurait dit qu'il était possédé...
Une équipe de vigiles s'approchent et me bousculent pour passer. Ils crient aux gens de s'éloigner et de rentrer chez eux s'ils n'ont plus rien à faire ici pendant qu'ils injectent un anti-douleur à la personne et l'embarque sur un transat médical. Sortie de ma stupeur, je m'enfuis et rentre chez moi, désemparée.
Une fois à l'intérieur, j'enlève ma combinaison et me désinfecte. Ma mère, voyant mon visage effrayé et perdu, me demande ce qui ne va pas. Je la regarde, puis fonds en larme. Elle accourt et m'enlace, en me chuchotant des mots réconfortants. Je lui confis que je suis fatiguée et effrayée, que je n'en peux plus de cette situation horrible. Elle ne dit rien et continue à me caresser les cheveux. Je finis par m'endormir dans ces bras, apaisée. Je ne sais pas combien de temps ce confinement durera, mais j'ai peur...
VOUS LISEZ
Dystopie 2020
Short StoryUn an plus tard, le monde est toujours confiné... (Sujet d'école)