Aminae : kidnappée par la mafia

Partie 6

Aminae

-Non. Je ne veux pas.

Nicolaï fronce les sourcils, et je peux ressentir sa frustration. Il essaie de se contrôler.

Nicolaï : Et je peux savoir pourquoi ? Tu penses que je veux abuser de toi ?
-Je..je..
Nicolaï : Si c'est ce que je voulais je l'aurais fait depuis le début. Je t'aurais fait mienne le premier jour.

J'avale lentement ma salive.
Je tourne ma tête du côté opposé.

-Je ne dormirais pas avec vous.

Il fronce encore plus ses sourcils, et n'ajoute plus rien.

Il attrape la porte de la chambre, et se tourne vers moi.

Il est tellement grand, que je dois lever la tête pour le regarder.

Ses yeux bleus électriques me sondent.

Une noirceur effrayante se dégage de son être. Il est...extrêmement effrayant...

Nicolaï : Bonne nuit, Aminae.

Il s'éloigne de la chambre, et ferme la porte.

J'entends la clef tourner dans la serrure.

Il m'intimide énormément. Je n'arrive pas à être normale quand je suis avec lui. Il me fait peur....

Je me pose sur le lit.

Mes yeux descendent sur ma nuisette. J'ai vraiment honte de moi..de me pavaner comme ça devant lui.

Nicolaï est un homme très intimidant.
Lorsque je suis proche de lui, j'ai l'impression d'être une vulgaire petite chose, qu'il peut briser à n'importe quel instant.

Je me suis même mise à ressentir une pointe de jalousie, pour toutes ces femmes qui ont eu la chance d'être au creux de ses gros bras musclés.

Une ombre passe juste devant ma fenêtre, me tirant de mes pensées.
Je me lève et j'ouvre la fameuse fenêtre.

Je regarde en bas, et j'aperçois une personne me faire de grands signes.

Je plisse les yeux, et je remarque qu'il s'agit de... Fatima, avec une sorte de drapeau blanc.

Fatima ?? Ici ??

Je fronce les sourcils. Elle me fait signe de me taire.

J'aperçois une échelle, juste au niveau de ma fenêtre, et sans réfléchir, je me lance.

Je descends rapidement, en ayant la peur au ventre..

Une fois que j'arrive en bas, dans le plus grand des silences, Fatima m'attrape la main, et c'est à ce moment qu'une course effrénée commence.

Notre coeur bat vite, et les palpitations augmentent. Seigneur.

Une fois que nous sommes assez éloignées, dans les bois, nous nous arrêtons pour souffler.

Elle me prend dans ses bras.

-Fatima, je pensais que..que tu ne veux pas qu'on fuie.
Fatima : C'est de la folie, mais je ne pouvais pas te laisser entre les mains de Nicolaï. Viens. J'ai repéré un endroit où on peut passer la nuit.
-On pourra appeler la police ?
Fatima : Surtout pas ! Ça serait nous jeter dans la gueule du loup. La police est sous le contrôle de Nicolaï.
-Q..Quoi ?
Fatima : Je t'expliquerais plus tard. Suis-moi.