Chapitre 11

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Je progresse rapidement. Je n'ai aucune idée de l'heure qu'il est, et je ne veut pas mettre mes soeurs en retard. J'ai peur des représailles, j'angoisse en permanence d'être considérée comme une mauvaise humaine.

La forêt est humide. La brume se dissipe au fur et à mesure de ma progression, mais cela n'empêche pas que les hauts arbres n'empêchent pas de rendre la forêt trop obscure. J'avance, et comme d'habitude, je serra mon sac contre ma poitrine, comme pour me protéger d'un quelconque danger.

Le sentier est désert, et je commence à entendre les bruits de la rivière au loin. Je tourne à droite au premier croisement puis je contourne l'arbre le plus vieux de la forêt pour rejoindre les berges de la rivière.

J'écarte les dernières branches d'arbres présentes sur mon passage avant de m'arrêter net. Je ne bouge pas pendant une bonne quinzaine de seconde, trop étonnée du spectacle qui se tient dans la rivière.

Dix femmes, au teint pale et aux cheveux blancs, se tiennent au milieu de l'eau glacée. Une sphère violette toune au milieu du cercle qu'elles forment. Elles arborent toutes la même robes blanche, mais le haut n'est pas mouillé. Seul le bas de leurs corps sont totalement immergés dans l'eau. J'en reste bouche baie. Elles n'ont pas de jambes, mais des queues de sirène. Voila la nature de ces dix femmes.

Mon sang se glace et mes jambes refusent d'obéir. Les femmes n'ont pas l'air de me voir, ni d'avoir entendu mon arrivée. Je tente de me calmer en fixant la sphère. D'un coup sec, les femmes tendent leur bras l'une après l'autre vers elle, et elle se met à changer de couleur.

- Des hybrides... Je chuchote.

Les bras des femmes retombent et la sphère fait de même. Les femmes se relâchent et se mettent à regarder les berges. J'ai tout juste le temps de m'accroupir. Entre les feuilles, je continu d'observer l'étrange spectacle qui se déroule devant moi. Je ne comprend pas ce qu'il se passe, je n'ai jamais rien vu de tel.

Elle arrive.

Je sursaute. Je regarde rapidement autour de moi, mais je suis seule. Les femmes ont repris leur gestes mais je suis sure d'avoir entendu quelque chose.

La reine Hannavis va bientôt nous sauver.

La voix... La voix est dans ma tête. Je l'entend raisonner de plus en plus fort.

La reine Hannavis est là.

Les voix sont de plus en plus forte, elles résonnent tellement que je suis obligée de coller mes mains contre mes tempes pour tenter de calmer la douleurs qu'elles m'assènent. Soudain, un bruit strident me parvient et une lumière éclatante m'aveugle. Puis c'est le trou noir.

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The demon of the dark crownOù les histoires vivent. Découvrez maintenant