l'impression

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       Un homme,une équipe,une nation qui semble être à la hauteur de l'évènement.la sélection ne veut en aucun cas rater cette opportunité vue la qualité des équipes présentes.en effet,dans cette phase de poule,son pays a une possibilité de se qualifier pour le dernier carré de la compétition,mieux encore être premier.

       L'entame de cette compétition est sans appel,nul ne pourra résister à cet effectif pétri de talent et surtout de créativité.tout le monde mérite bien sa place;du titulaire au remplaçant,aucune faille détectée pour déstabiliser OKOMO et ses coéquipiers.ils sont à ce début parmi les favoris,chose qui étonne beaucoup de leurs citoyens qui ne croient toujours pas à cette position.même après des preuves réalisées,ils doutent toujours de la capacité.

       À force d'essuyer des échecs,le peuple n'est plus optimiste lorsqu'il s'agit de l'équipe nationale.avant même que le match se joue,il pronostique à tous les coups qu'il y aura défaite.or souvent les gens ignorent que chaque génération arrive avec son empreinte,une manière de jouer.mais le courage est pour ceux là qui pensent que la sélection reviendra sacrée championne d'Afrique.

       Pendant ces phases de poule,la jeune GONA restée au pays, n'effectue pas le déplacement.alors que son mari est déjà à 2 buts et 4 passes décisives lors de ses trois matchs.elle décide de le rejoindre que si et seulement si l'équipe arrive en demi-finale de la compétition,un challenge qu'elle lance à son époux qui voit cela comme un encouragement et en même temps un défi.

       Les quarts sont là,ils joueront le deuxième match dans un stade qui s'annonce plein puisqu'ils joueront face aux champions en titre.pour ce stade de la compétition qui rappelle des souvenirs au peuple,dépasser cette étape est un signe de libération.tout le monde y croit,le rêve est devenu permis et le soutien est permanent.

       Au pays,tout est aux couleurs du pays,les bus,taxis promènent le drapeau du pays,signe de l'esprit patriotique.les peintures sont dessinées sur les figures,et bien d'autres accessoires aux couleurs de la nation.les artistes musiciens multiplient les titres pour encourager leur joueur,le pays est illuminé avant le début du match.

       Le match va se jouer à 18h,et c'est à 16h que l'équipe a quitté leur base pour arriver au stade à 17h07.sur les visages les hommes sont motivés bien que sur ce match,ils ne sont pas favoris.ce sont les détenteurs du titre qui font l'unanimité d'une victoire certaine,donc une qualification.une séance d'échauffement qui ne durera que 30 minutes avant le retour au vestiaire pour la sortie qui marquera le début de cette rencontre tant attendue.

       La sortie des deux équipes est très bien accueillie dans le stade,un public  bien présent des deux côtés afin de donner de la voix à leur équipe respective jusqu'au sifflet final.les écrans géants actifs sur toute l'étendue du territoire pour suivre la compétition jusqu'à la fin.le peuple est confiant avant le coup d'envoi, l'ambiance est bien là, à côté de chaque enfant du pays.

      C'est parti pour ce deuxième quart de final !! à peine le coup d'envoi donné, l'engagement se ressent dans le pressing des joueurs de part et d'autre.les pronostics seront déjoués peut-être ce soir au bout de 90 minutes de bonheur.les deux équipes montrent leur niveau de jeu et le jeune OKOMO l'un des joueurs fars de l'équipe n'est pas en reste.il bouge beaucoup sur la pelouse,c'est lui le maître à jouer de cette formation.les contre-attaques ne tardent pas à venir du côté adverse,les frappes,les une-deux,bref tout style progressiste fini par échouer.OKOMO est conscient du danger en cas de but encaissé,alors décide de changer de tactiques sans avis du coach pour surprendre.ils passent à un jeu rapide,d'une extrême précision pour bouleverser les consignes adverses,avec des attaquants qui sont partout à la fois.

       L'intensité impressionne,nul ne savait que les tenant du titre pouvaient broyer de l'acier face à l'outsider.madame OKOMO qui suit le match en présence de ses cadets pousse  un encouragement lointain :<<allez chéri,montre leur que tu es le meilleur !!!>>... étonnement de son entourage qui voit quelque chose de fort en elle.effectivement elle croit fortement au talent de son homme,elle a la conviction que sa nation soulèvera ce trophée,une illusion qui va très vite se dessiner lorsque l'équipe adverse marque à la 35' minute d'un coup de génie de leur meilleur joueur ;l'enroulée magique,parfaitement exécutée finit au fond!le silence et la désolation s'emparent de la jeune GONA qui va s'en fermer dans sa chambre.ainsi le score ira jusqu'à la mi-temps.

       Au retour des vestiaires,le cauchemar continue avec ce deuxième but fraîchement encaissé.c'est à la 46' minute que la mise est doublée et éloigne les espoirs de toute une nation.les supporteurs ne croient pas à ce qui arrive,un scénario bien connu par les malheureux face à leur rival,qui avait fini par renverser.les choix tactiques ne tiennent plus et l'équipe continue de souffrir avec un OKOMO qui joue son football,bien au-dessous de ce que le peuple attend de lui car les autres comptent aussi sur son génie.

      GONA est en larme,elle voit le titre s'échapper,le peuple dehors se décourage alors qu'il reste là 20 minutes à jouer dans ce quart de finale.il faudra là une prise de risque sur le tout pour le tout.le coach est clair,pas de prolongation;ce qui étonne les autres tout autour qui le regardent d'un air ironique...c'est à la 77' minute que le but réducteur fait son entrée sur corner!une tête de leur défenseur central qui vient placer avec force la balle juste en haut du gardien.le pays s'enflamme !! GONA sort en courant pour suivre la fin car l'espoir renaît.la jubilation est très courte pour des joueurs qui savent que le plus dur reste à faire.

       Le talent et l'endurance parlent,ils ont tellement imposé le rythme physique que leur adversaire craque et devient spectateur d'une domination fracassante.et les efforts finissent par payer lorsque le jeune OKOMO élimine deux joueurs et frappe côté opposé,buuutttt!!!!!! à la 83' minute....une explosion de joie de l'équipe et dans le pays est la bienvenue.le bon de touche est fou,le peuple reprend conscience que tout est encore possible.

 
        "Le plus dur a été fait,il faut en finir",demande le coach à l'approche du temps additionnel.le jeu continue d'accélérer et suivre le cours devient à la limite pénible pour leur adversaire qui multiplie les fautes.la délivrance arrive à la 88' minute lorsqu'un débordement suivi d'un centre du latéral gauche finit par être repris d'une frappe inclinée de l'avant-centre.la description du degré de joie reste introuvable,ou peut-être que même exagéré ne suffit plus.c'est plus qu'une folie,c'est plus que magic!le petit-frère de GONA reçoit sa grande soeur comme de la balle.

       Cette joie ne s'explique pas,la terre tremble au pays par l'agitation des foules dans les rues.ce pays vit rêve après rêve, bonheur après bonheur,coup de chance ou moment de reprise du règne dans ce sport ?en tout cas c'est du balèze.aujoud'hui si l'équipe est éliminée,elle rentrera tête haute surtout que l'arbitre vient de mettre fin à ce deuxième quart de finale,ce qui valide le ticket des demi-finales pour OKOMO et sa nation.

       Après ce match l'émotion est bien là dans les vestiaires,un coach qui félicite ses joueurs:les gars,vous avez réalisé le match des durs,ils pensaient que nous étions faibles,mais nous étions plus forts qu'eux depuis le début car regardez comment ils se sont épuisés,on en a fait une bouchée à la fin;vous êtes capables de m'arracher cette coupe car vous êtes taillés pour cela.vos femmes,vos enfants,vos parents,vos amis  et surtout vos ancêtres n'attendent que ça de vous car ils sont avec vous!!!!......des paroles qui mettent encore du mental en chacun,cela promet pour les demis.

la lumière d'une générationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant