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•Point de vue de Janvier

3 mois plus tard.

Près de trois mois depuis l'incinération de ma famille. Plusieurs membres de ma famille paternelle ainsi que maternelle étaient présents. Sans oublier les connaissances et amis proches. Ils n'ont pas pu retenir leurs larmes. Mon extérieur témoignait le contraire de ce que j'éprouvais intérieurement. Ma grand-mère m'a emmené à la maison. La résidence soidiki a passé beaucoup de jours sans ses composants.

Grand-mère : es-tu certaine de ne vouloir partir avec en France ?

Moi : non , ça va.

Grand-mère : Janvier , arrête d'être têtue .

Moi : tu m'as dit que tu me laisserais là où je me sentirais à l'aise.

Grand-mère : bien-sûr , mais pas seule aux Comores.

Izïa : elle n'est pas toute seule. Je suis là pour elle.

Fanhy : nous sommes là pour elle.

Moi : tu sais que je peux bien prendre soin de moi-même , n'est-ce pas ?

Grand-mère : toi, tais-toi dit-elle avant de s'adresser à izïa et à Fanhymerci pour ce que vous faites pour ma petite fille , si vous avez besoin de quelque chose faites-le moi savoir.

Les larmes ne sont pas loin de ses yeux. Ma main sur son épaule exerce une pression d'apaisement. C'est ma manière de la soutenir.

Moi : ne recommence pas à pleurer. Tu as pleuré pour ton fils , mes frères , maman y compris moi , as-tu envie que je meurs ?

Grand-mère : tais-toi méchante petite fille , je cesserai de vivre avant toi.

Moi : sauf si Allah décide le contraire.

Grand-mère : il te fera miséricorde.

Moi : ton vol ?

Grand-mère : je ne partirai plus , ton père , ma belle-fille et mes petits fils sont mort à cause de cet engin. Hors de question que je te laisse !

Moi : tout était destiné à arriver même si cela te fait mal.

Je l'ai accompagné à l'aéroport avec ses trois autres fils qui prennent aussi l'avion. Mes oncles, chacun à son tour, me serrent si fort contre lui sur je peux entendre les battements de leurs cœurs. Ils me disent de bien prendre soin de moi.

Un de mes oncles : peut-être que tu viendras pendant les grandes vacances en France.

Ma grand-mère : elle peut même venir continuer ses études en France

Moi : vous allez rater votre vol hein .

Eux : au-revoir !

Moi : au-revoir.

Yannis tient à me raccompagner parce je me sens malade. Je me suis allongée à l'arrière.  Fanhy et sa mère sont sûrement à la maison.

My Reason To Believe[En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant