Chapitre 7:

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Je tiens à m'excuser pour la longue pause que j'ai faite, et vous souhaite une excellente lecture.

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Harry arriva dans la Salle Commune quelques minutes après la scène qui s'était déroulée entre son professeur et lui. Il se dirigea le plus silencieusement possible vers son dortoir. Il était épuisé. Lorsqu'il fut installé dans son lit, sous ses couvertures, il jeta un coup d'oeil au réveil (très pratique, cette invention moldue) posé sur sa table de nuit (très pratique, cette invention moldue n°2). Il était 2h43 du matin. Il laissa échapper un grognement de protestation. Il n'allait pas beaucoup dormir, cette nuit. Il se tourna, toujours emmitouflé dans ses couvertures, et ferma les yeux. Il repensa quelques instants à ce qu'il avait osé faire au professeur Rogue, puis il finit finalement par s'endormir, peu serein.

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Harry ouvrit lentement les yeux lorsqu'il entendit la sonnerie du réveil résonner. Il grogna et se leva à contrecœur, enfilant lentement sa robe de sorcier. Il se frotta les yeux et se dirigea d'un pas traînant vers la porte du dortoir. Il traversa la Salle Commune et descendit dans la Grande Salle prendre son petit déjeuner. Il en avait grand besoin.

Lorsqu'il fut arrivé dans ladite salle, il se souvint de la dispute qu'il avait eue avec son meilleur ami. Il ne pouvait pas s'asseoir à côté de lui sans être allé s'excuser. Harry chercha du regard une place vide, et en trouva une à côté de Neville. Il s'y installa rapidement avant que quelqu'un ne le fasse à sa place et salua son camarade d'un signe de tête.

Lorsque son petit déjeuner fut terminé, Harry se leva et se dirigea vers les cachots, lieu de sa première heure de cours. Il avala difficilement sa salive. La perspective de revoir son enseignant après la scène de la veille n'était guère enthousiasmante. Il marchait très lentement, souhaitant retarder le plus possible le moment de la confrontation. Severus Rogue. Comment avait-il pu lui faire ceci à lui, Severus Rogue, si compétent en potions qu'il aurait été capable de le tuer avec une simple goutte? Les pensées du jeune homme lui donnaient la nausée. Et s'il décidait de se venger à son tour? Harry ne pourrait rien y faire, cela ne faisait aucun doute. Il était loin d'arriver à la cheville de son enseignant, et ce dans n'importe quel domaine. Harry tenta de chasser les idées terrifiantes qui l'assaillaient, puis accéléra le pas. Il ne devait pas se poser de questions. Il devait y aller, il verrait bien ce qu'il se passerait.

Après plusieurs minutes de questionnement intense, Harry arriva enfin devant la porte des cachots.
Il était seul.
Il ne savait s'il était en avance ou en retard, ayant oublié la montre que lui avait offerte Hermione lors du dernier Noël sur la table de la salle commune des Lions.
Hésitant soudain, le jeune homme resta quelques minutes immobiles, avant de finir par conclure, en ne voyant personne arriver, qu'il devait bel et bien être en retard.
Il soupira longuement puis toqua à la porte. Pas de réponse.
Il toqua une seconde fois. Toujours rien.
Alors il mit la main sur la poignée et l'abaissa d'un geste hésitant. La porte s'ouvrit sur les élèves de sa classe visiblement très concentrés. Ils semblaient faire un exercice particulièrement technique. Puis, en tournant la tête, Harry aperçut son enseignant, qui se dirigeait vers lui d'un pas rapide.
Le jeune homme tressaillit.
Lorsque le professeur arriva à sa hauteur, il recula. Fichus réflexes, songea-t-il.
Il allait s'excuser auprès de l'enseignant pour son retard lorsque, sans prononcer le moindre mot, ce dernier lui claqua la porte au nez.
Le Gryffondor resta immobile quelques instants, ne réalisant pas parfaitement ce qu'il venait de se passer.
Puis, énervé par le comportement de son professeur, il rouvrit la porte en trombe et entra tel un ouragan dans la salle de cours, sous les yeux ébahis de ses camarades.
Il se dirigea vers le bureau derrière lequel son enseignant était retourné s'asseoir, les poings serrés et le visage crispé.
Rogue, qui refusait l'idée que le jeune homme lui tienne tête d'une telle manière, se leva d'un bond, de manière contrôlée, presque féline.
Harry ne s'arrêta que lorsqu'il fut assez près de son professeur pour sentir son souffle sur sa peau. Ce détail, bien que passablement insignifiant, lui conférait une impression de contrôle, de supériorité presque.

Un amour inattendu (Snarry) EN PAUSE!!!!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant