27. Life goes on

29 6 21
                                    

_BTS

 Fin janvier, Hoseok était exténué

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Fin janvier, Hoseok était exténué.

Son stage arrivait à sa fin et il se retrouvait à devoir faire un dossier expliquant son expérience et ses motivations pour travailler au musée. Il n'avait jamais fait plus de paperasse que ses dossiers universitaires, et là on atteignait un niveau au dessus. Ce n'était pas réellement compliqué, mais il voulait trouver les mots justes et être clair dans sa démarche. Selon lui, ce dossier devait être ni trop long ni trop court, tout en étant consistant mais épuré. Un vrai casse-tête.

La neige ambiante avait fondue, mais il faisait encore excessivement froid. Un froid humide et désagréable, muni de bourrasques qui faisaient pleurer des yeux innocents et faisaient rougir les joues et les pommettes de chacun. Il faisait constamment gris -ou nuit- la brume souvent présente tôt le matin vers cinq heures, jusqu'aux coups de dix heures.

C'était la période où personne ne voulait sortir, et Hoseok ne dérogeait pas à la règle.

Il haïssait le froid, encore plus avec l'absence de neige. Il était ronchon dès le matin, jusqu'au milieu de la matinée au moins. Le brun se préparait sommairement, n'ayant pas la force de s'occuper particulièrement de sa peau ou ses cheveux -qui étaient dans un piteux état- , il restait simplement beaucoup plus de temps sous la douche, à température convenable.

Par « température convenable » entendez « température proche de celle du magma sortant d'un volcan en éruption » ou bien « température non supportable par une personne normalement constituée ».

Hoseok sortait donc de chez lui emmitouflé des pieds à la tête. Il pouvait enfin reprendre son scooter, mais l'univers avait fait qu'il avait un pneu crevé et qu'en fin de mois, il était trop juste pour se payer un pneu et faire ses dernières courses.

La nourriture étant plus importante, il allait toujours travailler à pieds et arrivait déjà fatigué au musée.

Mais le brun n'était jamais au bout de ses peines.

Au stage, l'ambiance n'était pas à son paroxysme et la plus part des employés émanaient d'une fatigue évidante. Cette période n'était définitivement pas la meilleure. Il piquait du nez les premières heure avant midi et les repas parfois trop lourds ne l'aidaient pas à se motiver.

Le soir, le brun sortait du musée de nuit et se rendait au magasin, toujours de nuit. Son patron était tout aussi ronchon que n'importe qui, accentué par l'absence de nouveaux clients en cette période. On ne croisait que des pêcheurs habitués qui avaient besoin de matériel en urgence.

C'était donc d'un pas las qu'il rentrait chez lui, sachant déjà qu'il n'aurait pas la motivation pour cuisiner quoi que ce soit de convenable.

HelpfulOù les histoires vivent. Découvrez maintenant