Ma chérie si tu lis cette lettre c'est que je suis partie à votre recherches.
Je suis d'abord partie cherché ton frère au collège ensuite j'irais à ton lycée mais peut-être que tu auras séché les cours donc je retournerais à la maison. Surtout tu reste chez-nous et tu ne bouge pas, ne t'inquiète pas je viendrais te chercher par tout les moyens. Il se peut que je prenne un peu de retard mais il faut que tu reste en sécurité alors si tu dois absolument partir, va au refuge. Si il m'arrive quelque chose veille sur ton frère et demande à ton frère de veiller sur toi (ne le sous-estime pas !) évite de le parler du vaccin, moins il en saura et mieux il se portera.
Une toute dernière chose : n'oublie pas que malgré les pertes, les déchirures et les blessures. Relève toi toujours et encore. Facile ! pense-tu mais laisse moi te donner un conseil. Il est important de savoir pourquoi tu te bats ? Qu'est ce qui te pousse à te lever à avancer ? Mais surtout pour qui le fais-tu ?
Bisous de ta maman qui t'aime.
Pauvre maman ... elle ne s'attendait pas à ça ... je n'arrive pas à y croire. Les larmes remontèrent avec force, je ne fis rien pour les retenir car au fond ça reste normal de pleurer. La lettre était posé sur un petit bijoux avec une joli pierre bleu au bout. Pourquoi ma mère me donne ça maintenant ? Je ne le saurais jamais. pensais-je en attachant le collier autour de mon cou.
- Shelley ! Le téléphone sonne ... je réponds ? cria Lenny en me faisant sursauter
- Ouais vas-y. répondis-je en criant du mieux que je pouvais.
J'allais ensuite dans la chambre de Mike et vidait rapidement son placard en quête de vêtements pratiques et chaud. Mes yeux se posèrent sur l'étagère sur laquelle trônait sa batte de Baseball, après hésitation je la pris.
En arrivant dans le salon je vis une photo de nous trois, insouciant et barbouillé de peinture, je tendis la main vers le cadre.
- Mike est au téléphone. dit-il, je me ruais sur le combiné et le pris.
- Allô Mike ? Tu est en sécurité ?demandais-je rapidement
- Tout va bien, j'ai réussi à prendre un téléphone et ... je suis sur le toit de l'école, c'est l'endroit le plus sûr d'après moi. plaida-t-il
- D'accord ... attend nous on va venir te chercher et après ça on ira voir papa ... on a pris des affaires et ...
- Maman est avec toi ? me coupa-t-il. Ce serait plus judicieux d'aller la voir ou de partir au refuge.
- Écoute maman m'a dit que qu'elle ne pourrait pas venir nous voir tout de suite, je ne sais pas quel en est la raison mais elle ma transmis deux consigne : Aller retrouver papa et ne pas allez à un refuge. mentis-je, Il eut un moment de silence avant qu'il ne reprenne.
- Je t'attendrais. dit-il avant de raccrocher, soulager qu'il n'avait rien remarquer je pris une grande inspiration. Lenny me regarda sans rien dire, je le fusillait du regard à mon tour ... après tout c'était mon frère.
- Tu fais ça pour le protéger et je le comprends mais ça ne veux pas dire que je l'approuve. me reprocha-t-il. Le jour où il le saura il t'en voudra à mort ... c'est ça mère à lui aussi.
- Excuse moi mais ... t'es mal placé pour le savoir, tu n'a même pas de frères et sœurs. soufflais-je
- Là n'est pas la question, mets toi à sa place et réfléchis.
- Si j'était à sa place je n'aimerais pas savoir que ma mère est morte, même si il est super intelligent, Mike reste un collégien. soupirais-je agacé, Lenny me regarda avec des yeux perçants. C'est bon ! Tu pense tout savoir mais je t'y verrais bien toi, annoncer une nouvelle pareil à son petit frère qui ne reverra plus jamais sa mère.
- Je comprends que tu sois bouleversé par les événements mais il faut lui dire maintenant sinon ça finira par te ronger toi aussi. me dit-il calmement
- NON ! Tu pige rien du tout ! Mon frère il sera dépité, tellement qu'il pourrait faire des choses stupides ... comme sauter du putain toit sur lequel il est perché ! rétorquais-je
- D'accord. souffla-t-il en prenant son sac. Je te laisse gérer.
J'ouvris la fenêtre du salon et passait à l'extérieur, Lenny me suivit et referma la vitre derrière lui. Le vent me gelait sur place même si nous ne sommes qu'au début de l'automne, je suis assez frileuse.
Comme je portait déjà les armes, Lenny prit le sac de Mike. Nous descendions les escaliers prudemment et sans bruit , en bas les zombies grouillait ,au moins une vingtaine traînait juste au-dessous de nous, et si on faisait du bruit je pense que le double viendrait illico. Ce serait une mauvaise idée de passer sur la route.
- Il faudrait trouver un autre moyen de passer. soufflais-je à Lenny qui regardait le ciel grisâtre.
- Passons par les toits ... Mike a dit que les toits était sûr.
Je hochais la tête en signe d'approbation, on remonta donc jusqu'au plus haut point de l'immeuble. Nous étions essoufflé mais je savais que ceci ne serait qu'un avant-goût de ce qui nous attendrais, je regardais le paysage et me demandait pourquoi je ne suis jamais venu ici. C'était calme et apaisant, contrairement à en bas où le chaos faisait rage. On voyait le ciel le ciel orange et rose de l'après-midi surplombant les grands immeubles qui reflétait les couleurs du ciel par leur vitres miroir. Bizarre j'aurais juré que le ciel était gris.
Le grésillement des haut-parleur fit s'agiter les zombies en dessous de nous
- FERMETURE DES REFUGES À 19 HEURE AUCUNE SORTIES OU ENTRÉES NE SERA AUTORISÉS.
Je lançais un regard à Len pour lui demander son avis, aussitôt il sauta sur le toi de l'immeuble voisin, de ce côté les immeubles n'avait pas une grande différence de hauteur. Le voyant continuer sans moi, je le pris comme une forme de défi ; rapidement je pus le rattraper ,il avait du mal avec les deux sacs qu'il transportait. Nous avancions dans le bruit des klaxons, des cris et des coup de feu qui retentissait au loin, quelques fois des cris à glacer le sang me faisait frissonner ...
Combien de morts on été pleuré aujourd'hui ? Combien de famille déchiré ? Combien d'enfants laissé seuls ?
- Le collège est juste derrière cette immeuble, on peut passer par le balcon mais la baie-vitré est fermé. dit Lenny en pointant du doigt le bâtiment qui nous faisait obstacle, je fixais le balcon et le vide qui nous séparait : en bas les horribles créatures menaçait de nous déchiqueter.
- On va casser le verre avec le fauteuil juste à côté. dis-je en sortant de mon sac une corde, j'attachais l'extrémité avec mon baguage et tenais fermement l'autre bout : comme ça si mon lancer rate je pourrais toujours recommencer.
Mon sac atterris avec fracas sur le balcon, dans un élan d'adrénaline je sautais et m'accrochais à la rambarde pour ne pas tomber. En me hissant à l'aide des barreaux je pus atteindre le balcon, debout je défis le nœud et envoyait une extrémité à Lenny. Il attacha les deux sacs ensemble et je pus les remonter sans problème, après cela Lenny me rejoignit. Nous prîmes le fauteuil extérieur et le lançâmes sur la vitre, qui se brisa aussitôt en milles morceaux. Les rayons du soleil se reflétèrent sur les bout de verres, créant des points lumineux sur le sol.
Je secouais mes vêtements pour enlever les éclats, Lenny rentra en premier dans la maison pendant que je rangeais la corde. J'entendis un gros fracas à l'intérieur et j'accouru pour voir la source du bruit, c'était Len qui avait enfoncer la porte, il me fit signe avant de passer dans l'ouverture, je le suivis aussitôt. Dans le couloir on prit les escaliers de service qui rejoignait la rue. En arrivant dans le hall, je ne vis rien d'anormal et c'est discrètement que nous pûmes sortir de l'immeuble.
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Mortal RoadTrip
Science FictionDans un futur alternatif où la crise ,le chômage et les pouvoirs surnaturels sont choses courantes, une mystérieuse épidémie dévastatrice sème la peur au Etats-Unis. Notre héroïne possède comme 60% de la population un pouvoir mais le sien est très p...